Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière, Djamel Ould Abbès, a annoncé, mar-di à Mascara, la création de l'Agence nationale de greffe d'organes. En marge d'une visite dans la wilaya, le ministre a indiqué que cette agence, dont le décret de création a été pris mercredi dernier lors de la réunion du gouvernement, sera gérée par un directeur général nommé par décret présidentiel. Le conseil d'administration de cette agence sera formé de cadres des ministères concernés, dont le ministère des Affaires religieuses et du Wakf, d'un comité scientifique, de spécialistes et d'équipes correspondantes, ainsi que de représentants d'associations, a-t-il précisé. Au service d'hémodialyse de l'établissement public hospitalier de Sig, le ministre a expliqué à ce propos l'importance du don d'organes et de greffes et de donneurs potentiels inscrits sur la liste nationale des malades en attente, en rappelant que 14 000 malades hémodialysés sont recensés en Algérie. M. Ould Abbès a annoncé, en visitant la polyclinique de Mohammadia, l'inscription pour l'année 2012 de deux nouveaux hôpitaux, l'un à Sig et l'autre à Mohammadia. Ces deux villes disposent de deux structures datant de l'époque coloniale qui ne répondent plus aux normes d'hospitalisation. Celui de Mohammadia est construit en préfabriqué. Le ministre s'est enquis auparavant de l'état de plusieurs structures dont le bloc opératoire, la salle de radiologie et le service de tri des malades de l'EPH de Sig (240 lits). Il a invité, à l'occasion, le wali de Mascara à activer les formalités pour l'acquisition d'un scanner performant, tout en décidant du recrutement de quatre spécialistes : un neurochirurgien, un cardiologue, un radiologue et un gynécologue. L'EPH de Sig, qui assure la couverture sanitaire de trois circonscriptions administratives (Sig, Zahana et Oggaz), soit 130 000 âmes, ne dispose pas de gynécologue, ni d'un service d'urgences médicales. Le bloc opératoire est perturbé par le flux de l'urgence, a-t-on déploré.