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Plus de 500 000 élèves quittent chaque année l'école
Publié dans La Nouvelle République le 06 - 03 - 2012

Plus de 500 000 élèves du cycle primaire, à l'échelle nationale, se retrouvent chaque année dans la rue, exclus du système éducatif, avant l'âge limité de la scolarité, fixé à 16 ans, a révélé, hier, Bara Sid-Ahmed, enseignant au département de psychologie de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou.
S'appuyant sur des résultats d'une étude réalisée en 2010 dans des écoles primaires d'Alger (Chéraga), ce docteur en psycholinguistique et psychologie cognitive, spécialiste orthophoniste, a présenté les causes et les facteurs favorisant l'échec scolaire, dans une communication qu'il a présentée au colloque international qui se tient depuis lundi dernier à l'Umm TO, sur la santé mentale scolaire en Algérie, organisé par le département de psychologie. Pour mieux comprendre, ce phénomène de déperdition scolaire, M. Bara a préconisé d'expliquer les facteurs concourant à la réussite scolaire qu'il a défini comme étant «un système complexe d'interaction impliquant l'école, la famille, l'élève et l'environnement socioculturel. Le facteur familial revêt une haute importance dans le cursus scolaire des enfants dans la mesure où la réussite des enfants constitue pour les parents leur propre réussite et vice-versa. «Les aspirations parentales ont un impact positif sur les performances et les projets scolaires des enfants, car elle rendent ces derniers [enfants, ndlr] plus réceptifs aux actions éducatives et l'enfant reprend ainsi confiance en lui et se sent autorisé à des prises d'initiative», a-t-il dit, considérant que «les chances de réussite sont plus élevées chez les enfants issus de parents instruits, comparativement à ceux nés de parents peu ou point instruits ou illettrés». Selon le conférencier, l'étude réalisée sur un échantillon de 100 élèves a montré que 35% des parents ont un niveau scolaire du primaire, 22% de niveau moyen, 25% secondaire et 18% universitaire. Mettant en avant l'importance de ces facteurs, M. Bara a relevé que les parents instruits ont la possibilité d'apporter un soutien scolaire à leur progéniture en dehors des heures de classe. Mieux, a-t-il estimé, le niveau d'éducation de la mère privilégie la progression de l'enfant, car les mères consacrent plus de temps à leurs enfants. Le conférencier s'est également intéressé au niveau socio-économique des parents estimant que «les enfants issus des milieux défavorisés (démunis, ndlr) réussissent moins leur cursus scolaire que leurs camarades appartenant à des couches sociales aisées». Toutefois, le conférencier a relevé que cette assertion ou ce constat est tout relatif car, a-t-il argumenté, d'autres recherches ont montré que «les facteurs matériels n'influencent les performances scolaires de l'élève qu'en deçà d'un certain seuil de handicap économique». L'étude ayant ciblé un échantillon de cent sujets (élèves, ndlr) a révélé que les «élèves victimes de conditions sociales difficiles sont forcés de penser à leurs besoins les plus élémentaires (affaires scolaires, transport, nourriture...) avant de penser aux obligations scolaires». «41% des enfants scolarisés portent, eux, au moins un facteur favorisant l'échec scolaire pouvant être une situation familiale difficile ou un niveau intellectuel faible des parents», selon le conférencier pour qui, «ces enfants ne trouvent pas de solutions dans leurs écoles». Dans la plupart du temps, a-t-il conclu, l'école ne fait que favoriser les enfants déjà favorisés par leurs capacités cognitives. L'école algérienne ne soutient pas les élèves en difficulté à retrouver leurs compétences perdues. C'est une école qui n'explore pas de nouvelles aptitudes. L'école algérienne ne fait que gagner ceux qui sont déjà gagnés par leurs conditions prédéterminées. C'est une école qui préserve la réussite mais ne la construit pas, selon ce spécialiste.

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