La réunion ministérielle du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) a débuté ses travaux hier, dans la capitale malienne pour l'examen de trois dossiers pas des moindres. Il s'agit de la situation au Sahel, les conséquences d'insécurité et d'instabilité engendrées par la crise libyenne sur l'ensemble de la région ainsi que la situation de tension qui prévaut au Nord du Mali. L'examen de ces questions s'est fait sur la base du rapport émis, hier, par Jean Ping, président de la commission de l'UA et à la lumière des conclusions émises à l'issue de la réunion des experts, tenue le week-end passé, à Addis Abeba. Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, à la veille de la dite réunion de Bamako, s'est exprimé à nouveau sur la situation qui prévaut au nord du Mali. «L'Algérie considère que le recours à la violence n'est pas le moyen approprié pour le règlement des problèmes qui ont surgi au cours de la dernière période», souligne M. Messahel qui a lancé un appel «à œuvrer à un arrêt des hostilités et de la violence et encourage le dialogue entre les Maliens dans le cadre de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale du Mali ».