La scène politique connaît une activité «soutenue» par de différents partis politiques, notamment ceux récemment agréés et qui se voient obligés d'assurer leur encadrement pour le prochain scrutin. Les 21 formations politiques, récemment agréées dans le cadre de la nouvelle loi organique relative aux partis, ont entamé les préparatifs pour les élections législatives du 10 mai prochain. Certains partis se disent «prêts» alors que d'autres s'efforcent de terminer leurs dispositions, avant la fin du délai légal fixé au lundi prochain avant minuit, pour le dépôt des dossiers de candidatures. Pressés par le temps, ils se sont engagés dans une vraie course contre la montre. Parmi les partis «prêts» pour ce rendez-vous électoral, nous retrouvons le front de l'Algérie nouvelle (FAN), dont son président Djamel Benabdeslam, a déclaré, à la presse nationale qu'en dépit du «manque de temps», son parti avait essayé de s'adapter à la situation, en travaillant en fonction des moyens disponibles. Abdelmadjid Menasra, président du Front du changement (FC) a pris en charge cette problématique «en adoptant le principe de décentralisation de l'opération portant préparation des élections législatives». Selon le secrétaire national du parti chargé de l'information, Idris Rabouh, «ce sont les conseils consultatifs des wilayas du parti qui ont établi les listes de candidatures et ont tranché à ce sujet. C'est de cette façon que l'effort a été réparti entre les 48 wilayas, ce qui nous a permis d'être prêts avant la fin du délai de dépôt des dossiers de candidatures». Pour le Front El-Moustakbal (FM), le scrutin du 10 mai prochain n'est pas une «obsession», car, comme l'a dit son président, Abdelaziz Belaid, «même si le parti est prêt à participer aux législatives, le but qu'il cherche à atteindre, en ce moment, c'est la construction d'une formation politique sur des bases solides». Le Front de la justice et du développement (FJD) de Abdallah Djaballah a lui aussi «réussi» à surmonter le facteur temps dans la préparation du rendez-vous de mai prochain, a affirmé son chargé de communication, Omar El Koraïchi. Ce dernier a signalé que les listes ont été examinées au niveau des bureaux de wilayas du parti et que le FJD se présenterait dans les 48 wilayas du pays et à l'étranger. Par contre, d'autres formations nouvellement agréées n'y sont pas parvenues et se contenteront d'une participation restreinte. Le parti de la Liberté et de la Justice (PLJ) a décidé d'une participation «limitée», au scrutin du 10 mai, dans 20 à 30 wilayas, a confié son président, Bélaïd Mohand Oussaïd en affirmant que le «le temps n'était pas en notre faveur». De son côté, le parti de l'Equité et de la Proclamation (PEP), agréé le 21 mars dernier, prendra part aux élections législatives, quant à lui, «au maximum», dans 20 wilayas, a précisé sa présidente, Naïma Salhi. En attendant que le puzzle législatif se mette en place, les anciens partis ont déjà établi leurs listes de candidatures à l'instar du Rassemblement national démocratique (RND), lequel a opté «sans surprise pour la reconduite de l'actuel groupe parlementaire.