Le Festival international du film oriental de Genève propose un tour du monde en 80 films, avec 40 invités et 17 lieux de projection, de débats et d'exposition. L'édition 2012 est placée sous le signe de la jeunesse, aux femmes et aux révolutions orientales La septième édition du Festival international du film oriental de Genève (FIFOG), soutenue par la République et le département culturel de la ville de Genève, ainsi que de nombreux partenaires importants et organisée par l'association FIFOG se déroulera du 28 avril au 6 mai 2012, au CAC-Voltaire, à Versoix, à Lausanne et en France-voisine. L'association FIFOG partage l'organisation de ce festival avec des collaborateurs œuvrant pour la promotion du cinéma et pour la diversité et dialogue culturels. Cette septième édition aura le mérite de lever le voile sur des productions cinématographies d'Orient et d'Occident récentes. Différentes sections seront à l'honneur dont entre autres : l'Orient dans tous ses états, Voix et visions des Amériques, Voix et visions de femmes, pour ne citer que celles-ci. Ce festival d'envergure internationale aura également le mérite de zoomer sur les cinémas du Maghreb avec un programme spécial sur le nucléaire. Les enfants ne seront pas en reste puisque toute une programmation riche leur sera destinée. Ils iront à la découverte, en effet, festival «FI-Fon-Fan» où les écoliers trouveront le leur dans le programme «Le FIFOG à l'école ou l'école au FIFOG». Ce festival se caractérisera par plusieurs nouveautés. Trois compétitions ont été mises en place. Les meilleurs longs métrages de fiction, courts métrages de fiction et documentaires seront récompensés dans cette édition. En marge ce festival intéresse à plus d'un titre, une exposition artistique, un colloque à l'Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID) autour de mémoire et cinéma, ainsi qu'un atelier de formation de jeunes genevois et marocains. L'Algérie participera à ce Festival international avec plusieurs productions dont Normal de Merzak Allouache (prix du meilleur long métrage arabe au Festival de Doha-Tribeca 2011), Essaha de Dahmane Ouzid, Le pain nu de Rachid Benhadj, Demain Alger (Amine Sidi Boumediène), Brûlures (Farid Attoumi) et El-Mektoub de Mohamed Soudani (production algéro-suisse). Dans le registre des documentaires, on recense Tahar Djaout, un poète peut-il mourir ? de Abderrazak Larbi Cherif, L'Encre de liberté (Hocine Redjala), L'Algérie, de Gaulle et la bombe, de Larbi Benchiha (France-Algérie) et Vent de sable, le Sahara des essais nucléaires (France-Algérie). L'Egypte sera également présente avec les titres suivants : 18 jours de Yousri Nasseroulah, Sherif Arafa, Mariam Abou Ouf. Il s'agit d'un film collectif, se déclinant sous la forme de 10 courts métrages de fiction ayant trait aux événement de la place Tahrir, au Caire, du 25 janvier au 11 février 2011. La Tunisie viendra à Genève avec un documentaire sur la révolution du jasmin intitulé Plus jamais ça !.