Une rencontre nationale a été organisée par la sous-direction de la vulgarisation auprès du ministère de l'Agriculture et du Développement rural les 11 et 12 avril 2012 à l'ITMAS d'Aïn Témouchent pour les chefs de services et chefs de bureaux de la formation et de la vulgarisation des wilayas. Cette rencontre nationale a été placée sous le thème «Dynamique des connaissances et changements techniques : rôles et fonctions de l'agent de développement.» Les changements à l'échelle mondiale et régionale touchant le secteur agricole en général, la vie des agriculteurs et la sécurité alimentaire en particulier remodèlent la vulgarisation agricole et la communication pour le développement. Quel est le nouveau rôle et la fonction de l'agent de développement dans la vulgarisation agricole ? Telle est la problématique actuelle du programme du renforcement des capacités humaines pour l'accès aux techniques nouvelles et aux exigences de l'heure. La mondialisation et la libéralisation débridée du marché sont autant de données à prendre en considération et auxquelles il faudrait s'adapter. Pour cela, un programme a été élaboré par la Direction de la formation de la recherche et de la vulgarisation (DFRV). Le Dr Khiati Mohamed rappellera les fondements de la vulgarisation dans le contexte politique en tant que communication qui est le lien entre les différents acteurs. Dans la perception, le Dr Khiati dira que la philosophie est comme l'arbre dont les racines sont la recherche et le tronc est la formation et enfin le feuillage et les fruits sont la résultante. Les arbres rustiques, dira-t-il «s'adaptent aux changements climatiques. C'est ce que nous devons faire pour survivre. En fait, aborder la vulgarisation en s'adaptant aux exigences nouvelles. Il développera les différentes tendances qu'elles soient de la part des agriculteurs ou du gouvernement ou les deux ensembles. Mais pour qu'il y ait de la visibilité pour les uns et pour les autres, soulignera-t-il, la symbiose dans la communication et l'harmonie entre les différents acteurs est une exigence fondamental. En précisant que si les uns et les autres se retrouvent dans les décisions et dans la pratique, c'est cela la symbiose. Mais si aucun ne se retrouve, cela veut dire que soit le message n'est pas arrivé à bon port soit la décision n'est pas adaptée. Il placera le vulgarisateur dans le «sandwich» entre les deux parties de la boule de pain, celle d'en haut est l'Etat et celle d'en bas est l'agriculteur entre les deux c'est le vulgarisateur. Ce dernier doit mettre à profit tous les moyens dont il dispose et surtout s'ils sont modernes pour transmettre en temps réel les informations ou conseils. Pour cela, dira-t-il, il lui faudrait une mise à jour permanente et une actualisation de son potentiel information en permanence. Durant les deux jours de la rencontre nationale, onze intervenants se sont relayés autour de thèmes précis ayant une relation avec le contenu de la formation. Des travaux d'ateliers ont été aussi organisés en nocturne autour de trois axes : -1° la perception du programme de renforcement des capacités humaines et d'appui technique : le mode d'intervention et le plan opérationnel (stratégie, méthode et outils). -2°la nouvelle perception de la vulgarisation dans le cadre de la politique du renouveau agricole et le renouveau rural : le rôle des acteurs. -3°esquisse d'un système national intégré d'appui conseil : les apports de l'Etat de la profession et de l'entreprise privée.