Dans le cadre de la campagne électorale pour le scrutin du 10 mai 2012, qui débutera dimanche, la Commission nationale indépendante de surveillance des élections législatives (Cnsel) a entamé, hier à Alger l'opération du tirage au sort pour fixer le calendrier horaire des passages des candidats à la Télévision et à la Radio nationale. Les représentants de 37 partis parmi les 44 composants la commission et devant participer aux législatives du 10 mai ainsi que le représentant des candidats indépendants assistent au tirage au sort. Les sept partis absents sont représentés par le président de la Cnsel, Mohamed Seddiki, conformément au règlement intérieur de cette instance. Une délégation d'observateurs de la Ligue arabe, conduite par le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Mhamed Sbih ainsi que des représentants de l'ONG américaine «NDI» assistent également à l'opération. Selon M. Seddiki, le tirage au sort, qui doit se poursuivre jusqu'à «une heure tardive de la nuit de samedi» se déroule «dans la transparence totale et dans les meilleures conditions». «Nous veillons (la commission, ndrl) à une répartition équitable du volume horaire des passages médiatiques» consacrés à chaque parti politique et chaque candidat indépendant en lice pour les législatives, a-t-il assuré. «Nous sommes tranquilles quant au déroulement de l'opération jusqu'à présent», a de son côté déclaré à la presse M. Sbih. Par ailleurs, et dans un communiqué adressé à notre rédaction, la Commission nationale de surveillance des élections (Cnsel) du 10 mai 2012, répond aux accusations portées contre elle, dans la presse nationale, par certains leaders de partis politiques, l'accusant du non-respect des prérogatives qui lui sont assignées et qu'elle ambitionne à réaliser des desseins purement mercantiles. La Cnsel rappelle à ses détracteurs «qu'ils ont des représentants au sein de cette commission» et que tous les pourparlers et les recommandations se font «à l'intérieur de la commission à travers le vote», selon le règlement intérieur. Elle explique dans le même communiqué que toutes les questions posées par la Cnsel rentrent dans le cadre de ses spécialités, selon la loi organique n°01-12, datée du 12 janvier 2012, en rapport avec le système des élections. «Certains partis politiques essaient de construire leur campagne électorale à partir de combats marginaux avec la Cnsel», note la commission sur son communiqué. Et pour conclure, la Cnsel réaffirme «son maintien» pour la pratique de ses prérogatives «complètes», selon la loi et avec «bon sens» et «responsabilité», en condamnant avec violence, ce genre de comportements «irresponsables», qui ne servent pas la transparence et la crédibilité du scrutin du 10 mai 2012.