La campagne électorale pour les législatives du 10 mai prochain a débuté dans la wilaya des Hauts-Plateaux. 39 formations politiques sont en lice. Les pouvoirs publics ont mis tous les moyens logistiques et les dispositions réglementaires, notamment les supports d'affichage installés à travers toute la ville après le tirage au sort qui a eu lieu dernièrement sur le positionnement des partis qui doivent se plier à la réglementation en évitant d'afficher sur d'autres lieux que ceux arrêtés. Les Sétifiens se sont rassemblés devant les panneaux d'affichage pour prendre connaissance des noms des candidats à la députation. Les discussions vont bon train, et chacun exprime son opinion par rapport à cette échéance. La plupart des partis ont ouvert des permanences à travers les citées afin de courtiser le maximum d'électeurs pour prendre une décision en leur faveur, mais ils peuvent changer d'opinion à la dernière minute. Certes, la campagne a démarré timidement mais elle promet d'être chaude surtout avec le nombre de candidats en course et l'incertitude sur le taux de participation. Alors qu'elle boucle sa première semaine, la campagne électorale a bien du mal a décoller : salles de meetings à moitié vide, les gros calibres (FLN, RND, FNA) sont toujours muets, aucun affichage , meetings, jouant la carte de l'attente des moments propices pour secouer cette campagne. Après une semaine, c'est un triste décor pour ces élections censés attirer les plus hésitants à l'exception du parti de Hanoune (PT) qui est arrivé à donner du bruit et un engouement de la part de ses partisans lors du meeting à la maison de la culture. L'indifférence des citoyens est palpable. Les lieux d'affichage sont complètement désertés, le citoyen semble préoccupé par son quotidien qui se complique de plus en plus. Aucun regroupement devant les sites et rien n'indique alors qu'on soit en pleine campagne électorale, et ce, de l'avis de plusieurs Sétifiens. La politique est une conviction et non un intérêt.