«Après la promulgation de la loi organique relative à l'information, nous avons actuellement le chantier en cours de la loi sur l'audiovisuel avec la loi sur la publicité et la loi sur le sondage d'opinion», a déclaré le ministre de la Communication, Nacer Mehal, lors des 6es journées euromaghrébines de la communication publicitaire. Ces projets de loi, selon l'intervenant, seront soumis à la future Assemblée populaire nationale. Le ministre a rappelé que le président de la République avait inscrit parmi les réformes politiques, dans son discours du 15 avril 2011, la nécessité d'une loi sur la publicité, et expliqué que celle-ci sera élaborée avec la participation des professionnels du secteur, qu'il souhaite pleine et entière. «C'est la complémentarité et la synergie de l'ensemble des éléments qui peuvent conduire à l'équilibre recherché et à produire une loi consensuelle qui jetterait les bases d'une ère nouvelle pour la profession.» C'est pour cette raison que le ministre a assuré que la loi sur la publicité «sera élaborée dans un esprit d'innovation et d'ouverture pour aider à l'éclosion de jeunes talents et qui placera la publicité au cœur de la dynamique du développement national dans tous les domaines. J'attends beaucoup de la compétence des cadres algériens experts et professionnels de tous les horizons pour apporter leur contribution à l'élaboration de ce projet de loi», appelant les professionnels du secteur à s'organiser. Il a fait part de sa disponibilité totale à discuter avec les acteurs du secteur du contenu et des contours de cette future loi dans «un esprit d'ouverture et de professionnalisme pour obtenir un consensus aussi solide que possible». Il s'agit de professionnaliser la publicité, lui donner les atouts de la saine et loyale concurrence, et surtout d'installer dans le marché algérien de la publicité des règles novatrices de transparence et d'efficacité. Le ministre a, par la même occasion, mis en exergue la nécessité de mettre en place un encadrement juridique de l'activité publicitaire pour sortir de l'anarchie qui touche le secteur. «Il est temps de songer, non seulement à un encadrement juridique de l'activité publicitaire, mais également à des règles d'éthique et de déontologie».