A la veille des élections législatives, le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, a affirmé que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour assurer une couverture sécuritaire optimale. Lors d'une rencontre avec la presse à l'occasion de la journée internationale de la liberté d'expression, le DGSN a assuré que tous les services de la Sûreté nationale sont prêts à assurer leurs missions de sécurisation des personnes et des biens et la lutte contre toutes les formes de criminalité ainsi que celle liée au maintien et au rétablissement de l'ordre public. «L'importance de l'évènement et toutes les éventualités ont été expliquées à nos éléments afin qu'ils puissent occuper le terrain et lutter efficacement contre toute forme d'insécurité», a indiqué le DGSN. Et d'ajouter que tous les moyens humains et matériels nécessaires ont été mobilisés pour assurer le bon déroulement des préparatifs des législatives avant d'être encore renforcés le jour du scrutin. En effet, la Sûreté nationale compte surtout sur un maillage territorial adéquat et une vigilance maximale pour éviter toute forme d'insécurité. Pour ce faire, ce sont, rappelle-t-on, pas moins de 60 000 hommes et femmes et d'importants moyens matériels mobilisés pour le bon déroulement des prochaines élections législatives. Le patron de la police a également, indiqué que le dispositif mis en place est adapté aux caractéristiques sécuritaires et aux spécificités de chaque région. D'ailleurs, concernant l'attentat terroriste ayant ciblé lundi un véhicule de police judiciaire à Tizi Ouzou, faisant quatre morts, M. Hamel a écarté tout lien avec les élections et ce, en expliquant que l'attentat s'est produit dans une zone où quelques groupes terroristes activent toujours. Il dira dans le même sens que les services de sécurité mènent une guerre sans merci contre les criminels jusqu'à l'éradication totale de ce phénomène. Pour ce qui est des dernières troubles vécus à Jijel après qu'un jeune homme s'est immolé par le feu, le DGSN a expliqué que l'affaire a été enclenchée lorsqu'une patrouille de la police de l'urbanisme ayant constaté la mise en place d'une baraque illicite. Le jeune homme aurait reçu une mise en demeure l'avertissant de l'infraction contre l'urbanisme mais le jour où il fallait détruire la baraque « c'est le frère du mis en cause qui s'immole », a tenu à préciser le DGSN. Et de rappeler qu'il y a eu des troubles à l'ordre public mais la situation a été maîtrisée et que lors de l'enterrement du défunt hier, aucun incident n'a été enregistré. Il soulignera, par la même, que le phénomène de l'immolation «nous vient d'ailleurs et ne correspond ni à notre société ni à notre religion», a dit M. Hamel tout en notant qu'il ne faut pas lier ce phénomène ou un autre aux interventions de la police «qui ne fait que son travail, à savoir lutter contre la criminalité et de veiller sur le respect de la loi». Le patron de la police a répondu aux questions des journalistes de la presse nationale en marge d'une cérémonie organisée hier au siège des unités d'intervention à El-Hamiz (Alger) à la veille de la Journée internationale de la liberté d'expression, le 3 mai. A cette occasion, la DGSN a rendu hommage au travail des journalistes et à leur rôle dans la prévention et la sensibilisation contre toutes les formes d'insécurité ainsi que dans l'éclairage de l'opinion publique et le développement du pays.