Cinq ans de mandature n'ont pas suffi à Sarkozy pour faire exploser tout son génie. C'est la raison qui pourrait expliquer cet air triste de déception ; ce goût d'inachevé. L'homme «aimait» la France. Il allait même pleurer, sous l'émotion nationaliste, n'étaient-ce ces ovations stimulantes de ses partisans. Qu'est-ce qu'il a apporté de nouveau à la France qu'il prétend avoir honorée ? Apparemment tous les honneurs mafieux. Suite à cette chute, nous avons relevé quelques réactions assez significatives : «Un autre homme est à la tête de la France. Finis le bling-bling, la vulgarité, l'agressivité, l'affrontement, l'anormalité, la distance, l'arrogance, finis aussi la mentalité de parvenu, le culte de l'Argent-Roi et la loi du plus fort à l'américaine, la violence, la nervosité, le mépris des plus faibles..., soulignait l'article de la journaliste d'Eva (sur son site : eva R-sistons) sous-titré «D'un Président ingérable à une France ingérable». Voilà, petit résumé de la personne de ce Président qui entre dans l'histoire des misérables avec un tas de crimes contre l'humanité. Ah, si Hugo était encore parmi nous ! Autre écho. Me Gilles Devers rappelle «poliment» : «Sarko reconduit à la frontière.» A ne pas confondre, bien évidemment, avec un immigré clandestin… A moins que… Enfin, une troisième réaction citant les «âneries et dérapages de Sarkozy». Un orateur, phraseur, devrait faire attention aux bévues linguistiques ; surtout dans ses discours officiels. «Sarko manie le français au bazooka», souligne le blogueur. Citons quelques «fulgurances» sarkoziennes que nous commenterons entre parenthèses. «S'il y en a que ça les démange d'augmenter les impôts» (un peu vulgaire pour un président ! Non ?) ; «On se demande c'est à quoi ça leur a servi» (petite incorrection au milieu de la phrase : «On se demande à quoi ça leur a servi ?) ; «On commence par les infirmières parce qu'ils sont les plus nombreux» (quand on voit des infirmières au masculin c'est que la boisson est assez forte). Ainsi, certains linguistes ont qualifié l'expression sarkozienne à celle d'un «charretier». Toutefois, faut-il souligner qu'en dépit de cette bonne chute, Sarkozy est plébiscité en Israël. D'ailleurs, il a décroché 92% de voix alors que Hollande n'a eu que le reste, 8% ; alors qu'au premier tour, il a recueilli quelques 80,5%, contre près de 8% pour le candidat socialiste… Au vu de ces résultats, Sarkozy aurait mieux fait de présenter sa candidature la magistrature israélienne. Enfin, n'oublions pas notamment sa promesse de se retirer de la politique en cas d'échec et surtout son intimité avec l'émir du Qatar.