La 13e édition du Salon international du futur technologique (Siftech) a été inaugurée officiellement hier par le wali d'Oran. Le rendez-vous prévu du 5 au 7 de ce mois au niveau du Centre des Conventions d'Oran (CCO) regroupe 60 participants activant dans le domaine des Technologies de l'information et de la communication (TIC) avec à l'honneur la Finlande. A cet effet, l'ambassadrice de la Finlande en Algérie, Mme Hannele Voionmaa, a expliqué hier lors d'une conférence de presse tenue à cette ville que son pays travaille en étroite collaboration avec l'Algérie dans le domaine des nouvelles technologies. Elle a cité, à ce titre, le projet de coopération estudiantine entre six universités algériennes et d'autres finlandaises. Entre autres, elle a évoqué le projet qui a réuni, il y a quelques mois, des ingénieurs algériens et ceux de la société finlandaise Nokia Siemens Networks (NSN) portant sur le premier appel LTE ou 4e génération testé en Algérie comme premier pays en Afrique. Pour rappel, cette opération a été effectuée au niveau du Cyber Parc de Sidi Abdellah à Alger suite à la donation d'une plateforme LTE par NSN au profit du ministère de la Poste et des technologies de l'information et de la communication à des fins pédagogiques. «Notre rôle est d'aller de l'avant avec nos partenaires comme l'Algérie en ce qui concerne les nouvelles technologies», a indiqué l'ambassadrice appelant à renforcer la coopération entre les deux pays en ce domaine. M. Mustapha Chaouche, directeur de l'Agence organisatrice du salon, Krizalid Communication, a indiqué pour sa part que le Siftech a enregistré la participation de 17 start-ups issues du cyber technologique de Sidi Abdellah d'Alger. Aussi, on y retrouve «la Bourse de l'emploi» ; «Espace dédié exclusivement aux jeunes diplômés des TIC en recherche d'emploi», a-t-il précisé. Le wali d'Oran, Abdelmalek Boudiaf, a proposé quant à lui à l'ambassadrice de la Finlande, lors de cette conférence, de jumeler la ville d'Oran à une ville finlandaise et s'est dit prêt à abriter les rencontres d'affaires visant à renforcer les relations économiques entre les deux pays car, estime-t-il, «Alger est saturée». De notre envoyée spéciale à Oran, Hassiba Abdallah