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Laurent Blanc impose son autorité sur les Bleus
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 06 - 2012

Survivant à la foudre et au déluge, l'équipe de France est revenue du neuvième cercle de l'enfer en dominant l'Ukraine (0-2), vendredi à Donetsk. Pour rompre la malédiction qui l'empêchait de s'imposer en phase finale depuis huit rencontres.
«Ce que l'on a mis en place depuis deux ans prend forme. On est dans le vif du sujet, c'est là qu'on juge les équipes de très haut niveau», s'est réjoui l'expérimenté Alou Diarra (sa première sélection remonte à 2004). Comme convaincu que l'équipe de France disposait de tous les atouts nécessaires pour retrouver son rang dans le concert des nations. Si la prudence reste de mise avant d'affronter la Suède (mardi 19h45) à Kiev – «Mathématiquement, rien n'est fait», assure le sélectionneur – les Bleus n'ont plus qu'à valider leur billet pour les quarts de finale (Ndlr : seule une défaite par au moins deux buts d'écart assortie d'une victoire de l'Ukraine sur l'Angleterre les éliminerait). Et dans une perspective de restauration, la manière avec laquelle, ils ont balayé les Ukrainiens rassure sur leur capacité à proposer durablement un style de jeu audacieux. «On est passés d'une équipe qui défendait beaucoup à une équipe qui aime beaucoup attaquer», assure le sélectionneur. L'apanage des grandes sélections, notamment l'Espagne et l'Allemagne. Si sous l'égide de Laurent Blanc, l'équipe de France avait déjà livré des performances abouties, par exemple en Bosnie, ce premier succès de l'Euro-2012 pourrait accélérer la mutation. «Quand j'ai demandé aux joueurs de se lâcher, c'était pour leur faire comprendre qu'ils devaient dépasser leur fonction pour être à la hauteur de l'ambition de notre jeu», insiste-t-il. Encore fallait-il mettre en valeur les qualités intrinsèques de fers de lance offensifs, dont la fantaisie serait contrainte dans un cadre trop rigide (Benzema, Ribéry, Ménez et Nasri). «Le sélectionneur nous laisse une grande liberté devant. Ce système repose sur Alou Diarra, qui coupe toutes les contre-attaques», indique Samir Nasri. Un signe d'adhésion sans faille à la philosophie du jeu prôné par Laurent Blanc depuis sa prise de fonction. Sa constance dans le choix des hommes lui donne un ascendant sur le groupe, renforcé au passage par son aura d'ancien champion du monde et d'Europe. Le sélectionneur ne change pas de cap au gré du vent ou des méformes passagères. «Si je vous avais écoutés, Alou Diarra n'aurait pas fait partie de la liste des 23», a-t-il lancé aux journalistes, son credo étant plutôt d'accorder sa confiance dans la durée. Laurent Blanc a surtout établi une relation de réciprocité avec des joueurs qui apprécient sa transparence et son courage. Protecteur vis-à-vis des joueurs visés par les critiques extérieures, comme ce fut le cas pour Ribéry et Evra lors de leur retour de suspension, mais aussi de Mexès et de Rami après des prestations inquiétantes. Sans oublier Nasri, après la polémique provoquée par la célébration de son but égalisateur contre l'Angleterre. Laurent Blanc est d'autant plus légitime à les secouer lorsqu'il l'estime nécessaire. Avant le match contre l'Ukraine, il avait ainsi exhorté son équipe à «faire preuve de personnalité et de caractère» et activé le ressort de l'orgueil : «Si on a des grands joueurs, c'est le moment de le montrer.» Un message sans ambiguïté, parfaitement accepté par des joueurs qui, d'une manière ou d'une autre, lui doivent tous quelque chose. Le sélectionneur dispose ainsi de toute latitude pour remodeler son équipe sans tenir compte des statuts des uns et des autres. «Je m'efforce d'analyser le jeu de nos adversaires. Mes compositions d'équipe sont faites en fonction de cela et pas en fonction du match précédent», précise Laurent Blanc. Et à observer l'attitude positive de Patrice Evra et de Florent Malouda, relégués sur le banc contre l'Ukraine, on comprend que le sélectionneur en impose par sa science du jeu. «Jusque-là, il ne fait que des choix gagnants», résume Gaël Clichy. La «République des joueurs» est désormais présidée par le sélectionneur.

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