Il y a près de 27 millions de personnes réduites en esclavage dans le monde, selon un rapport américain. Plusieurs pays dont l'Algérie sont pointés du doigt selon le même rapport. En effet, les pays mis en cause selon le rapport américain sont la République démocratique du Congo, la Corée du Nord, l'Arabie Saoudite, la Libye et l'Algérie. Des 185 pays étudiés dans le rapport, seuls 33 se conforment aux textes existant au niveau international instaurés pour mettre fin au trafic des êtres humains, telle la déclaration universelle des droits de l'Homme. Des progrès dans la lutte contre ce «fléau» ont toutefois été accomplis, grâce notamment aux poursuites engagées contre les trafiquants par un nombre croissant de gouvernements, relève ce rapport. La Syrie entre dans les pays surveillés. La Syrie, elle, a fait son entrée sur la liste noire des pays accusés de trafic d'êtres humains, car «le gouvernement syrien n'applique pas les mesures destinées à éliminer le trafic (d'êtres humains) et ne fait aucun effort en ce sens», explique le rapport américain. L'abolition de l'esclavage aux Etats-Unis en 1865 «et dans d'autres pays, n'a malheureusement pas signifié la fin de l'esclavage» dans son ensemble, a estimé la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton: «On estime aujourd'hui à 27 millions le nombre de personnes victimes d'esclavage à travers le monde». L'organisation internationale du travail (OIT) avait annoncé que près de 20,9 millions de personnes, dont près d'un quart ont moins de 18 ans, sont en situation de travail forcé dans le monde, occupant des postes qui leur ont été imposés par la contrainte ou la tromperie. Des milliers de femmes et surtout des enfants sont exploités par des groupes mafieux dans le monde. Des garçons sont recrutés pour exercer des travaux rejetés par les adultes contre des modiques sommes d'argent. Le rapport n'a pas évoqué certains pas développés où des humains sont exploités par leur patron et ce, pour diverses raisons. Dans certains pays d'Europe, des «sans papiers» sont utilisés dans des travaux de pénibilité et perçoivent 10% du salaire prévu par la loi. Ces malheureux dorment dans des garages, privés de soins et ne sont même pas affiliés aux assurances. C'est le cas des milliers de femmes qui travaillent au «noir »dans les foyers des personnes aisées pour quelques euros ou dollars. Si cela n'est pas de l'esclavage, c'est quoi alors ?