La Journée mondiale contre le travail des enfants sera marquée demain par des milliers d'événements dans une multitude de pays à travers le monde. L'accent sera mis sur la nécessité d'améliorer l'accès des enfants à l'éducation pour répondre au problème du travail des enfants. Selon les dernières statistiques du Programme international pour l'élimination du travail des enfants (IPEC) du Bureau international du Travail (BIT), parmi les 218 millions d'enfants qui travaillent dans le monde, des millions sont privés d'accès à l'éducation qui pourrait leur offrir un meilleur avenir où doivent s'équilibrer travail et école. L'IPEC précise que cela peut être une question de coût parce que leurs familles comptent sur eux pour travailler, ou tout simplement lié à l'absence d'installation scolaire. Pour faire face au travail des enfants, l'OIT appelle les gouvernements à prodiguer une éducation à tous les enfants, au moins jusqu'à l'âge minimum d'admission à l'emploi et des programmes éducatifs à destination des enfants qui travaillent et aux autres groupes d'exclus pour aider ces enfants à revenir vers l'école grâce à une éducation et une formation de qualité et suffisamment financées, dispensées par des enseignants professionnels et bien formés. A cette occasion, l'OIT va publier un rapport technique sur le travail des enfants et l'éducation, sur la base des enquêtes conduites dans 34 pays de toutes les régions du monde. A noter que la Journée mondiale sera célébrée dans quelque 60 pays à travers le monde. A Genève, le BIT va célébrer cette journée avec une session plénière de la Conférence internationale du Travail. La session sera présidée par le directeur général du BIT et accueillera un représentant de l'Unesco, l'agence des Nations unies qui coordonne le processus de l'éducation pour tous, ainsi que des représentants des employeurs, des travailleurs et des gouvernements. L'objectif de l'OIT est l'élimination progressive du travail des enfants dans le monde. Les pires formes du travail des enfants, qui comprennent les travaux dangereux, l'exploitation sexuelle à des fins commerciales, la traite et toutes les formes d'esclavage, entre autres, doivent être abolies en priorité.