Quel bilan faites-vous de la situation du travail des enfants en Algérie ? L'Organisation internationale du travail apporte un appui technique aux pays membres pour la lutte contre le travail des enfants. Nous ne sommes en aucun cas une agence de statistiques. Les chiffres rapportés sont au niveau mondial, comme je les ai présentés lors de mon intervention. Pour l'Algérie, le secrétaire général du ministère du Travail s'est exprimé par rapport à cela. Nous remercions les efforts de l'Algérie concernant ce domaine pour la lutte contre ce fléau. Mais l'enquête s'est basée sur les entreprises principalement. Qu'en est-il des autres formes d'exploitation ? Nous n'avons pas de chiffres pour le Maghreb. Les chiffres concernant l'Algérie ont été avancés par le secrétaire général du ministère du Travail. Le programme international pour l'abolition du travail des enfants (IPEC) est-il appliqué de la même manière dans tous les pays concernés ? Absolument ! Le programme international pour l'abolition du travail des enfants est le plus grand au niveau mondial pour lutter contre ce fléau. Les efforts déployés sont énormes dans ce domaine. C'est un grand projet de coopération technique, installé dans les différents pays du monde, notamment au Maroc. C'est un programme qui n'agit pas seul. Il soutient les gouvernements des pays membres. Le programme apporte la technicité de l'OIT dans ce domaine pour la mise en œuvre et l'application des conventions, etc. L'OIT a évoqué l'esclavage des enfants. Quels sont les pays concernés par cette forme d'exploitation ? Notre organisation œuvre pour lutter contre les pires formes de travail des enfants. Ici, nous sommes loin de ce qui se passe dans les autres pays du monde concernant les pires formes du travail des enfants. Qu'en est-il du Maghreb ? Les cas cités, comme le disait le message du directeur général du l'OIT, ont été relevés en Afrique subsaharienne.