C'est en présence de l'ambassadeur de la Côte d'Ivoire, de l'attaché culturel de l'ambassade de l'autorité palestinienne, des représentants des pays arabo-africains et des autorités de la wilaya à leur tête le wali, Hocine Mazouz, qu'El-Hadi Ould Ali, le commissaire du festival culturel arabo-africain et directeur de la culture à Tizi Ouzou, a donné le coup d'envoi de la 3e édition du festival culturel arabo-africain de danse folklorique. C'était à la maison de la Culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, trop exigu pour contenir la foule nombreuse venue découvrir «les merveilles des arts populaires et de la danse particulièrement, son charme et le bonheur qu'elle procure», pour reprendre le commissaire au festival, organisé sous le haut patronage du président de la République Abdelaziz Bouteflika, de la ministre de la Culture et du wali de Tizi ouzou. 16 troupes y prennent part à cet événement culturel qui se veut une «passerelle des peuples et des cultures et un espace d'échanges et d'enrichissements mutuels», selon M. Ould Ali El-Hadi. Ces troupes viennent de Tunisie, Liban, Syrie, Egypte, Sénégal, Côte d'Ivoire mais aussi de France et de Grèce. Toutes tenteront de se distinguer devant les troupes de danse locale (Algérie) notamment celles d'El-Bayadh, de Mascara, de Batna, de Djelfa, de Tlemcen, de Tizi-Ouzou et d'Alger et sous les yeux d'un jury international, composé de chorégraphes, au terme de 5 jours de compétition. Signalons qu'en marge de cette manifestation culturelle qui vise à mettre en relation les peuples africains et arabes et à leur donner un espace de dialogue interculturel, les organisateurs prévoient, par ailleurs, des conférences-débats, animées par des chorégraphes, des anthropologues et autres chercheurs et enseignants autour des thèmes riches et variés les uns les autres dont «La danse à travers les âges», «La danse et ses dimensions socioculturelles», «Les plus grandes étapes de l'histoire de la danse», «La danse soufie», «Promotion et réhabilitation de la culture africaine sur le marché international», «Les efforts de l'Université algérienne pour la promotion de la culture populaire», «Les festivals : nouveaux espaces de découverte, de diffusion et de conservation du patrimoine culturel immatériel de l'espace arabe-africain».