Le Forum sur la coopération sino-africaine a donné une «impulsion remarquable» au partenariat entre la Chine et l'Afrique, et l'Algérie «place de grands espoirs» dans la capacité du forum à approfondir le partenariat stratégique sino-africain, a souligné le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel à Pékin. Lors du débat général de la 5e conférence ministérielle du forum sur la coopération sino-africaine, M. Messahel a relevé que «le forum sur la coopération sino-africaine, depuis sa création a donné une impulsion remarquable» à leur partenariat, intervenant les 19 et 20 juillet, sous le thème «Consolider les acquis et ouvrir des perspectives pour le nouveau partenariat stratégique sino-africaine», rappelant que «la Chine et l'Afrique ont développé une tradition de concertation étroite et élaboré des plateformes conjointes sur des questions régionales et internationales ainsi que des plans d'action périodiques visant l'approfondissement et l'élargissement des liens de coopération mutuellement bénéfiques». Dans ce contexte le ministre a fait observé que «l'Afrique, qui est attachée à l'approfondissement par les africains des solutions aux conflits et aux crises sur le continent, trouve auprès de la Chine un soutien constant à ses positions et initiatives», ajoutant que «nous apprécions aussi le plaidoyer de la Chine en faveur d'une coopération internationale rénovée pour le développement en Afrique, et pour une représentation équitable de notre continent aux institutions et aux processus de réforme de la gouvernance mondiale». Selon M. Messahel, «grâce à leur coopération dans les principales conférences multilatérales, la Chine et l'Afrique ont contribué au renforcement du pouvoir de négociation des pays en développement sur des enjeux importants tels que le développement durable, les changements climatiques, le système financier et commercial international», tout en faisant valoir que «malgré la crise économique et financière internationale, la Chine a tenu à honorer pleinement les engagements qu'elle a pris envers l'Afrique, conformément au plan d'action de Charm Echeikh (Egypte)». Qu'il s'agisse du commerce, de l'agriculture, de l'investissement, du développement humain, scientifique et technologique, des échanges culturels et intellectuels, et des énergies renouvelables, «les apports de la Chine ont eu un impact positif sur la dynamique de croissance en Afrique», a-t-il poursuivi, en soutenant que «tous ces accomplissements nous permettent, aujourd'hui, d'aborder ensemble une nouvelle étape encore plus ambitieuse orientée vers la levée des obstacles que rencontre le processus de transformation structurelle des économies africaines». Dans ce cadre, M. Messahel a précisé que «l'enjeu est d'accélérer l'édification de nouveaux rapports de complémentarité qui constituent le socle du partenariat stratégique exemplaire qui unit la Chine et l'Afrique», disant dans le même volet que «la Chine, qui soutient le Nepad et s'est attelée à faire des priorités de ce programme de renouveau africain les principaux points d'encrage de sa démarche de coopération avec l'Afrique, dispose de tous les atouts pour contribuer toujours davantage, non seulement à la réalisation des objectifs que l'Afrique s'est fixée, mais aussi à une plus grande densification des relations économiques sino-africaines».