L'association «A nous les écrans» lance la troisième édition du concours national du scénario. Deux scénarii inédits de court métrage et de film documentaire seront récompensés. Selon le communiqué de l'association «A nous écrans», les deux scénarii inédits et de film documentaire ont été sélectionnés lors des Journées cinématographiques d'Alger (JCA). Organisé en partenariat avec le ministère de la Culture, le concours récompense les scénaristes sous la forme d'une aide financière à hauteur de 150 000 DA pour le meilleur scénario de court métrage et de 200 000 DA pour le meilleur scénario de documentaire, précise le communiqué. Les participants doivent envoyer un scénario inédit rédigé en français ou en arabe avant le 30 septembre 2012 à l'adresse e-mail : [email protected], un jury composé de trois professionnels du cinéma et de la littérature sera chargé de désigner les deux meilleurs scénarii. Un concours qui souhaite «contribuer à l'éclosion de nouveaux talents», peut-on lire encore, à l'instar de la lauréate de la première édition Yasmine Chouikh dont le court métrage Djin a été sélectionné dans plusieurs festivals internationaux ou encore le gagnant de l'édition 2011, Anis Djaad qui vient de terminer le tournage de Le hublo présenté par le communiqué comme «la révélation du jeune cinéma pour l'année 2013». Il est à noter que des ateliers d'écriture et de réalisation de documentaire seront à l'honneur à la fin du mois de septembre par l'association sous la direction de spécialistes, les résultats de ces ateliers seront présentés lors des journées cinématographiques d'Alger. Un comité de sélection de films pour la troisième édition des JCA a été mis en place, stipule e communiqué. Il est composé de Salim Aggar pour la sélection nationale, Lama Tayara pour la sélection arabe et Halim Mekhancha pour la sélection européenne et le reste du monde. Une dizaine de productions nationales et près de trente productions internationales ont été retenues. La date limite de participation étant fixée au 15 septembre 2012, c'est du moins ce que précise le communiqué. Pour rappel, l'association «A nous les écrans» a été créée le 10 mai 1998. Elle existe grâce à la passion de quelques cinéastes indépendants et s'est fixé comme objectif de palier le déficit des associations à caractère cinématographique dans la capitale et surtout récupérer le mouvement des ciné-clubs, qui lors des années 70 avait constitué le premier mouvement des cinéastes algériens comme Merzak Allouache, Farrouk Belloufa ou encore Sid Ali Mazif et Mohamed Ifticène. Aujourd'hui, avec une nouvelle génération, elle active depuis dans la promotion du court métrage et le documentaire et relançant la tradition des ciné-clubs et animer la scène cinématographique par la présentation d'œuvres inédites et originales. A son actif, plusieurs opérations de promotion comme les publivores maghrébines, les journées du courts métrages maghrébines ou encore les soirées du hilal du Ramadan et le croissant de l'Orient durant plus de trois ans en présentant des œuvres inédites des pays arabes durant le mois sacrée du Ramadan. En 1999, elle a lancé en partenariat avec l'Oref, le premier festival indépendant d'Alger appelé Vidéoref. Mis à part l'animation, l'association «A nous les écrans» a établi des partenariat avec des associations des autres pays en participant à des colloques à Marseille et Amman en Jordanie. Aujourd'hui, avec son ciné club tous les jeudis au cinéma l'ABC d'Alger-Centre, «A nous les écrans» est devenue l'association la plus active sur le terrain à Alger et compte multiplier les formations et les échanges avec les pays voisins pour animer encore plus la scène cinématographique nationale et internationale.