Le patrimoine forestier dans la wilaya de Bouira subit pleinement les affres des incendies accidentels ou œuvre de pyromanes. Le feu a ravagé plusieurs hectares de forêt et autres espèces végétales depuis juin dernier. La plus grosse pertes et sans doute les 280 ha de cèdres et pins d'Alep réduits en cendres dans le massif du Djurdjura, exactement à Tikjda. La station climatique ornée par une très belle forêt composée d'arbres centenaires a de nouveau été détruite par les flammes, le CNLST et l'Hôtel de Tikjda l'on échappé bel. Il a fallu l'intervention de la Protection civile, des services des forêts et ceux du PND pour limiter les dégâts. A Bouira, la forêt d'Erich qui constitue un poumon et un refuge pour de nombreuses familles et sportifs, n'a pas, elle aussi, échappé aux flammes. Idem à Bir Ghbalou, Ath Laâziz, Haizer, Saharidj, M'chedallah et récemment à Semmache. La chaleur caniculaire a certes joué un grand rôle dans la déclaration des incendies, mais la main de pyromanes y est aussi responsable. Malgré la présence de plusieurs brigades mobiles de la PC dans les forêts depuis le début de la saison estivale, l'absence de pistes aménagées dans certaines régions montagneuses ne facilite pas la tâche aux équipes d'intervention. En plus du patrimoine forestier touché de plein fouet, le feu a aussi ravagé plusieurs hectares de champs céréaliers et des milliers de bottes de foin. En revanche, deux appartements ont été ravagés par le feu au centre- ville de Bouira, le dernier a eu lieu au niveau de la cité 1 100 logements ce week-end, engendrant des dégâts matériels considérables, fort heureusement sans perte de vies humaines. Un court circuit serait à l'origine du drame.