Les sessions d'automne de l'APN et du Conseil de la Nation se sont ouvertes hier à Alger en séance plénière. C'est en présence de Larbi Ould Khelifa que s'est déroulée l'ouverture de l'APN. Pour le Conseil national, l'ouverture a été donnée en présence de son président, Abdelkader Bensalah et du Premier Ministre, Ahmed Ouyahia. En effet, la cérémonie d'ouverture du Conseil national s'est déroulée en présence du président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, ainsi que des membres du gouvernement. Dans une allocution d'ouverture, le président de l'Assemblée populaire nationale, Larbi Ould Khelifa, a souligné que les enjeux et les défis auxquels fait face l'Algérie «exigent l'approfondissement du dialogue entre les différentes formations politiques représentées à l'Assemblée». M. Ould Khelifa a appelé toutes les instances représentant la société civile à «s'impliquer dans ce dialogue». Il a estimé dans ce sens que «la différence des diagnostics établis de la situation est un signe de bonne santé et un indice de la liberté d'expression dans le pays», appelant à «adopter la critique constructive et à ne pas verser dans l'alarmisme et les tentatives de semer le désespoir au sein des citoyens». Par ailleurs, M. Ould Khelifa a affirmé sa solidarité, au nom de tous les membres de l'APN et de tous les Algériens avec les familles des diplomates algériens enlevés en avril dernier dans le nord du Mali souhaitant voir ces otages retourner à leurs siens sains et saufs. La session d'automne de l'APN s'est ouverte lundi en séance plénière en présence du président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et des membres du gouvernement. L'ouverture de cette session intervient conformément aux dispositions de l'article 118 de la Constitution et l'article 5 de la loi organique définissant l'organisation et le fonctionnement de l'APN et du Conseil de la Nation, ainsi que les relations fonctionnelles entre les deux chambres du Parlement et le gouvernement. Plusieurs importants dossiers sont attendus par la classe politique, notamment la révision de la Constitution. Si les dirigeants des partis politiques insistent sur la révision de la Constitution, ce n'est pas le cas pour la base. «A quoi bon de voter des lois, si elles ne sont pas appliquées et respectées», ont indiqué nos interlocuteurs. «L'actuelle Constitution n'a pas été respectée alors que certains partis réclament sa révision», ont-ils ajouté. A titre d'exemple, nos interlocuteurs ont cité l'article 42 de la Constitution sur les partis. Cette loi stipule que Les partis politiques ne peuvent être fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexes, corporatistes ou régionaux». Sur le terrain, la situation est toute autre et on assiste de plus en plus à la création des mouvements qui instrumentalisent la religion, ont-ils indiqué. Cet état de fait est une violation flagrante des lois de la République et menace l'intégrité et la sérénité du pays, ont-ils conclu.