En quelques journées de championnat, il n'y a rien eu à se mettre sous la dent. Rien à croquer sauf peut-être tout ce bruit d'une presse qui joue mal le jeu. On ne va pas revenir dessus ni ressasser les méfaits d'une médiatisation de notre championnat un peu maladroite même si sciemment, cette presse verse dans le sensationnel. Et quel sensationnel ? Bref, le niveau est toujours le même, les joueurs sont toujours les mêmes et les entraîneurs et dirigeants aussi. Rien, mais absolument rien n'a changé sauf, le marché des transferts qui a connu un bond considérable. C'est la seule chose qui change chaque année. Une véritable vente aux enchères est engagée en début de saison où, joueurs et entraîneurs sont les acteurs principaux. Ils raflent tout au passage ne laissant que des miettes pour les acteurs de football de seconde zone. Et puis, il faut le dire, la complicité des pouvoirs public est avérée puisqu'ils laissent faire malgré les appels des uns et des autres, de réguler le marché. Des appels tous tombés dans les oreilles de sourds au moment où notre football a plus que jamais besoin de se refaire une santé. Joueurs et entraîneurs ont fait main basse sur ce marché, où il y a à boire et à manger. Tout le monde y trouve son compte sauf évidemment le football qui n'a jamais plus retrouvé ses repères depuis, si ma mémoire ne me fait pas défaut, que nos clubs ont été lâchés par les entreprises publiques. A cette époque, aucun argent ne circule sans traçabilité ni documents justifiant sa dépense. Les joueurs, dans leurs majorité, recrutés par ces entreprises, ne touchaient qu'un salaire en plus des primes de matchs mais le football était à son niveau le plus élevé. Moins d'argent avec un football de haut niveau mais quand l'argent a commencé à couler et qu'il est à portée de main, il a perdu sa propre vocation et est devenu d'un niveau quelconque. Moralité : fermez les vannes et le football ne peut que se porter bien.