Chacun des Algériens et Libyens tente de remettre le compteur à zéro et effacer toutes traces de ce qui s'est passé à Casablanca (Maroc). Les Verts seraient-ils devenus ce budo-fight qui sert d'entraînement aux boxeurs ? Certains arbitres aiment bien jouer à ce sale jeu pour accompagner toutes opérations visant à incriminer, non pas les joueurs, mais le football algérien. Le 14 octobre prochain, les Fennecs rencontreront la Libye pour le compte de la manche retour du 3e et dernier tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations 2013, au stade Mustapha-Tchaker (Blida) à 20h30. En accueillant les Libyens, l'Algérie sera sur son terrain, celui de la sportivité et donnera une leçon, celle que nous appelons chez nous «RVO» (Respect Valeurs olympiques). Mais cette leçon devrait servir d'éducation à ceux qui se sont trompés de terrain et de combat. Ce malheureux arbitre malien Badara Diatta ne s'est pas contenté ce jour-là de se faire oublier pour ce qu'il a déjà traîné de par son passé, comme ses histoires de corruption et des matchs qu'ils acceptent pour un centime... Malgré les rapports et de réserves de la part des équipes victimes de ses manœuvres, il est souvent sur les terrains... Bizarre ! Alors face aux Libyens, voire aux dollars, ce même arbitre a inculpé les Verts dans le combat de fin de match qui aurait, si ce n'est les services de sécurité marocains, dégénéré. Un bref rappel des faits. «Il y a eu bagarre en fin de match au stade Mohamed V de Casablanca. Les noms des acteurs ont été mentionnés dans le rapport de l'arbitre et du commissaire du match, sans pour autant raconter comment tout a commencé. Ainsi, Rafik Djebbour, lâchement agressé par trois joueurs libyens qui sont Al-Badri, Selama et Ahmed Saâd, voit son statut passer de celui de victime à celui d'agresseur.» Le joueur algérien, Mahdi Mostefa dans une interview accordée à l'un de nos confrères de la presse sportive, dira dans un langage clair, «ils ont usé de provocations de toutes sortes. Les insultes ont fusé dès le coup d'envoi du match. A chaque coup de pied arrêté, par exemple, ils nous assénaient des coups de coude. Ils nous crachaient dessus, mais nous étions préparés à ça. On n'a pas répondu jusqu'à cette fin de match houleuse que tout le monde a vu... A la fin de la rencontre, je me suis dirigé vers un joueur libyen pour lui serrer la main, et soudain, j'ai vu que tout le monde courrait dans tous les sens. Ma première réaction était d'aller calmer mes camarades puis lorsque j'ai vu Rafik Djebbour au milieu de cinq ou six joueurs libyens, je suis allé en courant pour essayer de le leur arracher des mains. Après, tout le monde est intervenu pour tenter de ramener le calme et éviter l'irréparable.» Et voilà un témoignage qui déshonore les joueurs libyens et l'arbitre avec, puisqu'il a mis les joueurs libyens et algériens dans la même case. La Fédération algérienne de football ne restera pas les bras croisés, ne regardera pas cet arbitre dans un cadre accroché avec tous ceux qui salissent la fonction de juge. Elle promet d'intervenir et de défendre Djebbour avec preuve à l'appui. Alors que veut cette catégorie d'arbitres du niveau primaire ? Le football algérien n'a jamais joué dans ce carré des astuces malhonnêtes.