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Mustapha Aït Aoudia, traducteur, interprète germanophone, journaliste
Publié dans La Nouvelle République le 28 - 09 - 2012

Affligeante est la réalité d'une vie sans toi, pénible, douloureuse par ton absence d'éternité, celle-ci paraîtrait étrange, insensée, absurde sans la rahma céleste qui est en nous et dont les lueurs lumineuses éclairent notre existence dans la déchirante peine de t'évoquer au passé.
Tu n'es plus de ce monde, certes, depuis ce fatidique dimanche 29 septembre 2002, où la volonté du Tout-Puissant s'est accomplie pour te rappeler à Lui à l'aube de ta prometteuse jeunesse. Une empreinte indélébile, marquante dans ce que fut hélas ta trop courte vie, nous rappelle perpétuellement tes qualités humaines, tes valeurs de sociabilité, de sensibilité et ton amour pour l'Autre et tu ne cessais à ce propos de dire, je te cite : «Tout est éphémère ici bas pour que le genre humain puisse dans l'affection tout partager avec ses semblables.» Par vocation d'affinités intellectuelles, avec la langue allemande, tu as brillamment soutenu un mémoire de licence en traduction-interprétariat centré sur le droit civil allemand, thème ardu pour un non-initié, car relevant d'un champ d'application législatif et de terminologie juridique propre à ce pays. Ceci, faut-il tristement le rappeler, dans des conditions horribles des lendemains du lâche assassinat de ton frère cadet, ton complice que tu aimais tant et à la mémoire duquel tu as dédié l'œuvre universitaire. Une victime de la sinistre tragédie nationale, inexorablement fauchée de la vie un sombre samedi 13 mai 1995 dans l'innocence de ses 21 printemps pendant la semaine de mansuétude de l'Aïd El-Adha. Tu as connu toutes les rédactions : La Nouvelle République, El Watan, Liberté, La Tribune qui étaient pour toi autant de refuges de résistance pour contribuer sereinement à conjurer la fatalité des moments difficiles, dans un élan de solidarité et de fraternité avec tes confrères devenus de fidèles amis, consternés par ta brutale disparition. Que d'articles, d'entretiens, d'interviews, d'éditoriaux, de réflexions immortalisent ta motivation «innée» d'être au service d'une opinion qui constituait ton référent privilégié d'écoute pour la tenir objectivement informée selon l'éthique de la profession à laquelle tu étais rigoureusement attaché. Il nous revient dans un éclat de souvenirs certains de tes billets révélateurs de ton érudition d'interculturalité parus dans tes titres d'une symbolique d'un savoir rayonnant, parmi lesquels : Allemagne : la traduction au service de l'interculturalité. Littérature : la lecture comme seuil de la critique Gunter Grass : une empreinte sur la littérature allemande. Tu étais ainsi féru de littérature écrite et orale dans l'étendue de toute sa profonde expressivité d'âme algérienne, à l'image de ta réflexion sur quelques titres : Dib, Yacine et les autres Mouloud Mammeri, un militant de l'amazighité et de l'algérianité dans l'universalité. Le théâtre algérien était aussi ta passion pour lui avoir consacré plusieurs textes dont le plus éloquent «L'art de la scène pour dire la vie» republié à titre d'hommage posthume par La Nouvelle République le 2 octobre 2002. Sans oublier le pathétique billet de l'annonce de la mort d'un des pionniers de la scène théâtrale algérienne, le grand Ali Abdoun, intitulé dans l'affection «Ammi Ali n'est plus». Avec ta vaste culture universaliste, tu célébrais à ta manière, dans l'évasion d'un moment d'inspiration, l'art du royaume de la poésie par des déclamations inoubliables, parfois en langue allemande et souvent avec les sublimes envolées de Ben Sahla, B'na Messaieb et de Si Mohand Ou M'hand.Repose cher et inoubliable fils prodige dans la rahma et la quiétude d'être à jamais dans la pensée pérenne de tous ceux qui t'ont connu et aimé pour ta bonté, ta rectitude et ton humilité.

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