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Obama et Romney face au défi de l'improvisation lors du débat
Publié dans La Nouvelle République le 30 - 09 - 2012

A en juger par leurs précédentes prestations, le premier débat télévisé de la présidentielle américaine programmé mercredi ne sera pas de tout repos pour Barack Obama et Mitt Romney ; il pourrait se montrer particulièrement agressif, mais le faux-pas les guette tous les deux s'ils sont contraints d'improviser.
Ce face-à-face d'une heure et demie entre deux orateurs expérimentés et compétents donnera le ton de la dernière ligne droite avant le scrutin du 6 novembre. Organisé à Denver, il sera suivi de deux autres débats en octobre. Comme son adversaire républicain, le président sortant n'est jamais aussi bon dans cette situation que lorsqu'il déroule les arguments répétés au préalable et ni l'un ni l'autre ne semble très à l'aise lorsqu'il s'agit de s'en écarter. Dans de telles circonstances, tous deux ont déjà commis des impairs que leur état-major de campagne a eu toutes les peines à réparer. Réputé pour ses réflexions de haute volée et autres généralités bien senties, Barack Obama s'est toutefois montré terne et mal assuré lors de certains débats de la primaire démocrate, en 2008. Mitt Romney, qui s'est rodé avec une impressionnante série de débats dans le cadre de la course à l'investiture républicaine, a souvent fait preuve d'efficacité et d'entrain, mais peut aussi paraître guidé et maladroit lorsqu'il est poussé dans les cordes. En situation difficile, il peut même trébucher, comme ce fut le cas lors d'un débat de la primaire républicaine. Contredit par le gouverneur du Texas Rick Perry, il lui avait alors proposé de parier 10 000 dollars, ce qui avait apporté de l'eau au moulin de ceux qui le présentent comme un nanti en décalage avec la réalité. «Il sont assez bien assortis en tant que débatteurs. Ils sont tous deux plus intellectuels que passionnés et sont aussi clairs et à l'aise l'un comme l'autre face à la caméra, mais ils préfèrent rester dans un cadre maîtrisé», estime Alan Schroeder, professeur de sciences politiques à l'université de Boston et auteur d'un ouvrage sur l'histoire des débats présidentiels. Ces débats à hauts risques, en particulier celui de mercredi, qui portera sur les questions intérieures, pourraient être la dernière occasion d'inverser la tendance pour le candidat conservateur. Mitt Romney s'est laissé distancé dans les intentions de vote, aussi bien à l'échelle nationale que dans les «swing states» jugés décisifs pour l'emporter le 6 novembre. L'ex-gouverneur du Massachusetts fait d'ailleurs des pauses fréquentes dans sa campagne pour préparer ces duels télévisés, dont l'audience devrait largement dépasser celle de son discours d'investiture en tant que candidat républicain, le mois dernier. Trente millions de téléspectateurs y avaient assisté. Le premier des trois débats qui ont opposé Barack Obama à John McCain en 2008 avait été vu par 52 millions de personnes. Les face-à-face télévisés ne pèsent que rarement sur l'issue du scrutin, mais une bonne prestation peut apporter un bonus de quelques points, estime Mitchell McKinney, expert en communication politique de l'université du Missouri. «Il n'y a en général pas de grands bouleversements dans un débat présidentiel. Mais les jeux sont désormais pratiquement faits et c'est une occasion pour Romney. Peut-il prendre l'avantage ?», s'interroge-t-il. Les deux prétendants sont tous deux rompus à cet exercice, mais ils ont aussi des faiblesses qui peuvent être exploitées, soulignent les experts. «A la place de Romney, vous aimeriez trouver un moyen d'asticoter Obama, vous voudriez que ça le démange», avance Dan Schnur, membre de l'équipe de campagne de John McCain en 2000. «A la place d'Obama, vous chercheriez à être un peu imprévisible et à amener Romney à s'écarter de ses notes», ajoute-t-il. Les dernières éditions ont montré que le premier débat était souvent le plus délicat pour le sortant. Trois des quatre derniers présidents qui briguaient un deuxième mandat - à savoir Ronald Reagan en 1984, George Bush père en 1992 et son fils en 2004 - ont été malmenés à cette occasion. Seul Bill Clinton qui dispose naturellement des armes nécessaires pour faire face à cette situation, a échappé à la règle en 1996. «Un président sortant à l'habitude d'avoir du champ et d'être traité avec déférence. Ils peuvent être perturbés. Leur tâche consiste à défendre leur bilan sans paraître sur la défensive», observe Mitchell McKinney. L'exercice pourrait s'avérer délicat pour Barack Obama, qui devra à la fois assumer un chômage au plus haut et une situation économique difficile, tout en ouvrant des perspectives d'espoir.

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