Tibisay Lucena Ramirez, présidente du Conseil électoral national (CNE), a annoncé, dimanche qu'après le dépouillement de 90% des bulletins de vote, Hugo Chavez a remporté le scrutin présidentiel. Pour la troisième fois, Hugo Chavez sera pour les six prochaines années, à la tête de la présidence de la république bolivarienne de Venezuela. Le président sortant vénézuélien Hugo Chavez a remporté l'élection présidentielle à près de 55% des voix contre les 44% obtenu par le candidat de l'opposition, Henrique Capriles. Pour la présidente du CNE c'est le plus haut taux de participation depuis des décennies au cours de l'annonce de la victoire d'Hugo Chavez en déclarant : «Nous avons atteint un taux de participation de 80,9%, le plus haut depuis des décennies». Propos illustrant amplement les avancées enregistrées en matière de vie politique et de la pratique démocratique au sein du peuple de la République bolivarienne du Venezuela. Si le résultat du scrutin a porté Hugo Chavez pour la troisième fois à la tête de la présidence du pays, ceci renseigne amplement sur l'ancrage populaire du courant politique, qui pour rappel à été à l'origine, il y a plus de douze ans, à mettre fin à un régime politique pro-étatsunien. Le président Hugo Chavez au pouvoir depuis 1999, entamera son troisième mandat présidentielle en janvier 2013 et sera axé selon son programme électoral sur l'approfondissement de son projet « socialisme du 21siècle » dont la consolidation et l'amélioration de secteurs clés, l'Education, la Santé et la crise du logement en plus de la question de l'emploi. Autant il est question dans le projet de Chavez de questions liées à la vie-socio-économique du pays, la place et le rôle de la République bolivarienne de Venezuela sur la scène régionale et internationale sont de mise . Placé parmi les premiers pays détenteurs d'importantes réserves pétrolières dans le monde ainsi que sa position géopolitique sur le continent d'Amérique Latine, la politique étrangère de la république bolivarienne continuera à peser pour l'avènement d'un Monde plus équitable. Par ailleurs, si du coté de l'opinion et des acteurs politiques du pays, le résultat du scrutin donnant Hugo Chavez le grand gagnant de ce vote, l'acceptation de son principal rival, le libérale Capriles qui lui a exprimé ses félicitations, la réaction de responsables américains est tombée très vite. La présidente du Comité des affaires étrangères de la chambre des représentants et élue républicaine de Floride, Ileana Ros-Lehtinen a déclaré que « c'est malheureux que Chavez garde la main sur le pouvoir au Venezuela ». A cela la même responsable américaine a lancé que « Chavez a consolidé son pouvoir en manipulant le vote en sa faveur » allant jusqu'à à soutenir que « Chavez ne devrait pas être autorisé à continuer d'exporter sa haine et son despotisme à l'étranger, comme le font ses amis dictateurs en Iran et à Cuba» a-t-elle lancé. Réaction dictée par la traditionnelle position de Washington en direction des Etats hostiles à la politique des Etats Unis. Ceci étant la réélection d'Hugo Chavez pour la troisième fois à la présidence de la République bolivarienne de Vénézuela intervient pour rappel aussi au moment ou le monde est rythmé par les mutations dans les relations internationales et la crise économico-financière. L'impact de la réélection de Chavez en Amérique Latine aura certainement un retentissement pas moindre principalement la consolidation des mutations politiques survenues dans cette région du Monde.