Le chef de file du RND, Ahmed Ouyahia, était jeudi dernier à Bouira où il a animé un meeting populaire au niveau de la Maison de la culture Ali-Zaamoum ». L'ex-Premier ministre dressera d'entrée un tableau sur l'histoire de l'Algérie, de Takfarinas à... l'indépendance en 1962. Il rendra hommage au chef de la zone III, le colonel Amirouche, et à tous ceux qui ont contribué à l'indépendance de l'Algérie, ainsi qu'à ceux qui ont veillé et qui continuent de le faire pour sa stabilité et sécurité, citant, entre autres, feu Zidan Mekhfi, chef patriote de la région de Lakhdaria. «Il ne faut pas oublier le passé, comment était Bouira et tout le pays, combien y avait-il de lycées dans les communes, d'hôpitaux, de maisons branchées au gaz, de routes goudronnées, etc.», Le terrorisme a certes freiné la machine du développement, poursuit-il, mais grâce à la détermination et l'union du peuple autour des forces de sécurité tous corps confondus, aujourd'hui tout va pour le mieux. Il faut établir un constat 50 ans après l'indépendance, c'est beau de dire que tout va bien, mais hélas, il reste des ateliers à terminer. Le chemin du développement et l'investissement se fait et se fera avec les jeunes, c'est le pari du RND, estime Ouyahia. Il ne peut y avoir de développement sans la stabilité du pays, il ne s'agit pas de tel ou tel parti politique mais de l'Algérie. Il faut rester confiant et optimiste tout en veillant à la stabilité et l'unité du pays. On voit ce qui ce passe dans le monde, la crise financière qui touche même les puissances, Dieu merci, économiquement parlant, l'Algérie va bien, au moment où des travailleurs perçoivent leurs salaires etc. En Algérie, si le travailleur perçoit une augmentation, c'est grâce aux trois Hassi ( Hassi Messaoud et autres ). L''Algérie se porte économiquement bien, poursuit ironiquement Ouyahia. L'Algérie a investi des milliards de dollars pour son peuple, et octroie un crédit de 5 milliards de dollars à la Banque mondiale, sans parler du dépôt d'argent dans les banques américaines, avec comme bonus, des intérêts. Il ne s'agit pas de la « Riba » quand il s'agit de traiter avec de tels Etats. Il rend hommage a Bouteflika et les différentes réformes dont il est l'instigateur pour le meilleur de l'Algérie. Il dira au sujet du code communal et de wilaya que les prérogatives de l'élu n'ont pas été réduites ou limitées comme le stipulent certains. Les collectivités locales restent un espace de la décentralisation et permettent au citoyen de participer dans les affaires du pays. Poursuivant sur sa lancée, il préconise des recommandations et code de conduite ) ces élus, qui se résument en trois points : l'honnêteté, envers le citoyen, comment peut-on trouver de l'argent pour réaliser une autoroute et pas un chemin communae ou une route de village, comment dépenser des milliards pour un tramway et pas pour un bus de transport scolaire...Tout cela, poursuit Ouyahia, l'APC veille à le concrétiser, en restant à l'écoute du citoyen. Le deuxième point concerne, la solidarité entre l'APC et l'APW et même l'APN et le sénat dans la concrétisation des projets et la soumission des doléances des citoyens. La 3e recommandation, est de travailler dans le cadre de la loi, là, Ouyahia estime que ces élus travailleront main dans la main avec l'administration de la wilaya au service du citoyen. Il revient sur la rencontre de Sant'Egidio en 1995 qui a failli favoriser l'ingérence étrangère dans les affaires du pays, «c'est grâce au peuple que tout a été déjoué, l'Etat était occupé à lutter contre le terrorisme». L'Algérie, poursuit Ouyahia, veut la stabilité des pays voisin, arabes et africains», la diplomatie algérienne est en plein mouvement, la situation au Mali reste préoccupante, l'Algérie fait tout pour éviter ce qui se passe en Afghanistan dans la région», conclut-il. Bordj Bou-Arréridj : pour un front intérieur fort et solide contre les complots qui menacent l'Algérie. Par ailleurs, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a appelé jeudi lors d'un meeting animé à la salle Bagoura Younes, à « être fort, solide et complémentaire à l'intérieur pour lutter contre toutes les formes d'ingérence étrangère. «Il n'y a pas de justice internationale mais des intérêts», dira-t-il en expliquant que s'il y avait une justice internationale, il y aurait eu justice pour Ghaza. «C'est avec notre unité et stabilité politique et économique qu'on pourra même défendre les autres peuples», précise-t-il. Il souligna à ce propos que «l'Algérie a connu son printemps en 1962 et demeure à présent à l'abri de ce qu'on appelle ici et là le printemps arabe» et enchaîna : «L'Algérie a connu les pires souffrances durant la guerre de Libération nationale et a subi les affres d'un terrorisme aveugle et sanglant qui a endeuillé le pays durant plus d'une décennie. Et d'ajouter qu'il est temps maintenant, d'assurer et de conserver ces acquis par la paix. «Sans la stabilité du pays, il n'y aura point de développement», a-t-il souligné. Parlant de la situation générale du pays, le secrétaire général du RND a indiqué que les «réalisations accomplies dans bien de domaines se passent de tout commentaire», assurant que cela prédisait d'un avenir encore meilleur. «Le fait que l'Algérie prête de l'argent au Fonds monétaire international (FMI) est révélateur de sa bonne santé», s'est-il réjoui. «Mais cet état de fait ne signifie pas que les problèmes n'existent pas dans la vie quotidienne des citoyens», dira-t-il. «Il faut améliorer la gestion locale afin d'assurer un développement continu du pays dans les divers secteurs de sorte à renforcer les acquis du décollage économique amorcé», ajoute-t-il. M. Ouyahia a rappelé que le RND milite pour davantage de développement dans les communes qui sont la cellule de base de l'Etat et un outil décentralisé de valorisation des territoires. S'adressant aux candidats du parti, dans le cas où le peuple plaçait sa confiance en eux, à tenir les promesses faites durant leur campagne. «Il faut une coopération entre l'administration et l'élu local au service du citoyen», déclarant que son parti ne s'opposera jamais contre l'administration «nous sommes républicains, nationaux et démocrates».