La cinémathèque d'Alger abrite du 25 au 29 novembre prochain, le cycle cinématographique espagnol «Ciné en construction» qui a débuté par la projection du film Par ses propres yeux de la réalisatrice Béatrice Liliana Paolinelli. La cinémathèque d'Alger abrite, du 25 au 29 novembre prochain, le cycle cinématographique espagnol «Ciné en construction» qui a débuté, dimanche dernier par la projection du film Par ses propres yeux de la réalisatrice Béatrice Liliana Paolinelli. Le film d'ouverture a été projeté en version originale sous-titrée en langue française. Pendant 81 minutes, le film, produit en Argentine, raconte l'histoire d'une étudiante en cinéma qui prépare une thèse sur les femmes des prisonniers. L'étudiante rencontre une femme qui, en échange d'un entretien, lui propose de rendre visite à son fils prisonnier. Elle tente de s'esquiver au chantage mais finalement elle rentre dans cette prison où deux mondes vont se croiser... Les amateurs du septième art seront, donc au rendez-vous avec deux films argentins, un guatémaltèque, un mexicain et une coproduction hispano-mexicaine qui seront projetés à la cinémathèque d'Alger. Ces films programmés pour ce cycle, organisé par l'Institut Cervantès d'Alger et qui se poursuivra jusqu'au 29 novembre, ont été réalisés entre les années 2007 et 2008 et ont participé à plusieurs rencontres cinématographiques internationales dont les festivals de San Sébastien et de Toulouse. Au programme, figure la projection d'une sélection d'œuvres cinématographiques espagnoles, argentines et guatémaliennes dont El Arbol, un film hispano-méxicain réalisé par Carlos Serrano Azcona, sorti en 2008. Le long-métrage raconte l'histoire de Santiago qui se sépare de sa famille. Sans travail, le juge lui interdit de s'approcher de sa femme et des enfants. En plus du film El Asaltante» ou (L'assaillant) de Pablo Fendrik, sorti en 2007, le long-métrage dont la projection prévu le 27 novembre prochain s'intéresse à un homme sur le point de mettre en œuvre un plan qu'il a préparé pendant longtemps. La caméra suit presque tous ses effets et gestes. Le spectateur devient ainsi un témoin privilégié des moments les plus intimes d'anxiété et de désespoir qui anticipent une décision de vie ou de mort. En outre, l'Institut Cervantes d'Alger programmera, pour le 28 novembre prochain, la projection du film Gasolina (Essence) de Julio Hernandez Cordon, ce film guatémaltèque raconte l'histoire de trois adolescents, Gerardo, Nano et Raymundo, qui décident de voler de l'essence pour rouler le soir en voiture. Chaque arrêt est une nouvelle aventure pour les trois jeunes. Cette aventure mettra à rude épreuve leur amitié et pour clôturer le cycle, la cinémathèque d'Alger abritera la projection du dernier film intitulé Boreal (l'aurore boréale) de Sergio Tovar Velarde, le 29 novembre prochain à 17h. Sorti en 2007, le film relate l'histoire de Mariano, un adolescent tourmenté, qui a décidé de se suicider après avoir enregistré son témoignage sur une vidéo, en expliquant au monde les raisons de cette décision. Le résultat est un nostalgique et touchant portrait de l'âme d'un jeune qui cherche la rédemption d'une tragédie familiale que lui-même a provoquée quelques années avant.