Une semaine après la tenue des élections locales, le nom du nouveau maire de Maghnia n'est toujours pas connu. Depuis l'annonce des résultats, une autre rude bataille attend les élus, celle pour le leadership. La nouvelle réglementation stipule qu'il faut disposer de 35% des voix des électeurs et d'un report des autres élus afin de briguer le poste de maire. Dans le cas où aucune liste n'a atteint les 35%, n'importe quel élu peut se présenter afin d'obtenir la majorité des voix des autres élus. En effet, des candidats, notamment ceux des listes minoritaires, proposent des alliances, même contre-nature, avec les autres formations afin que la coalition qui en sortira arrive à avoir la majorité absolue, ce qui lui permettra de choisir le président de l'APC parmi ses élus. De «mauvaises langues» affirment que des barrons du foncier se sont mis de la partie en proposant de fortes sommes d'argent pour essayer d'acheter des alliances. Leur objectif est d'avoir à la tête de l'APC, un élu qui travaillera pour leurs intérêts. «Pourquoi courent-ils derrière une fonction qui est censée être sans contrepartie mais avec beaucoup de tracas, s'ils ne cherchaient pas leurs intérêts ?», fera remarquer un citoyen qui ne comprend rien à ce remue-ménage qui perdure depuis jeudi dernier. Pour la prochaine Assemblée populaire communale de Maghnia compte 33 sièges. Le FLN a décroché 10 sièges, le RND 8 , le FNA 6, le MSP 5 et le PT 4.