Ces dernières 48 heures, d'intenses investigations ont été menées par les forces de l'ordre de la wilaya d'Annaba. Or, les dernières informations, une course poursuite avait été engagée en ce début de mois de décembre, au niveau de la cité Plaine- Ouest, de nuit, par la police pour neutraliser deux suspects appartenant à un réseau de vol de véhicules. Les deux individus, à savoir le chef de file et son complice, originaires des villes respectivement d'Annaba et de Guelma, dont l'identité n'a pas été révélée, étaient à bord d'une voiture volée, une Renault Clio qui avaient abandonnée après que les policiers eurent tiré des coups de feu dans leur direction. Les deux malfaiteurs furent arrêtés et aussitôt conduits au commissariat de police. Il est à signaler que durant l'année 2012, de nombreux vols de voitures ont été enregistrés. Un vaste réseau très organisé activant à travers plusieurs régions de l'est du pays a été démantelé par les services de la PJ, soit trois groupes de trafiquants de voitures composés de 13 personnes ont épinglés. Un premier groupe de trois malfaiteurs fut neutralisé en premier lieu, le trio de voleurs originaires des localités de Skikda, Seroual, Chabia a été arrêté en possession de plusieurs fausses plaques d'immatriculation, révèlent des sources policières. Selon l'enquête préliminaire, les malfaiteurs agissaient en groupe et par étapes avant de voler leurs victimes. Ils ciblaient des voitures neuves de marques Chevrolet, Renault Symbol, Atos et Accent. Ayant des complices parmi les électriciens et les mécaniciens auto, et c'est ainsi qu'ils obtenaient les doubles de clés des véhicules ciblés puis utilisaient les documents de circulation de voitures accidentées, informe-t-on. Le deuxième groupe de cet important réseau de voleurs était composé de sept membres originaires d'Annaba, Aïn M'lila et Batna. Ils activaient entre Barika et Batna. Le dernier gang de voleurs opérait à partir de la wilaya de Tébessa Ils ont été arrêtés à bord de trois voitures volées en Tunisie et en France notamment une 406, une Ford et une BMW, indique-t-on. Les enquêteurs soulignent que les voleurs passent dans la plupart des cas des cités de Sidi Achour ou de la Plaine-Ouest pour transiter par la zone de Boukhadra et sortir d'El-Bouni, empruntant la route vers Constantine. Une fois à bord d'un véhicule volé, les malfrats utilisent toujours un éclaireur. Ce dernier, dans une voiture les précédait de quelques kilomètres pour leur ouvrir la voie. Notons que depuis le début de l'année 2012, pas moins de 18 véhicules avaient été volés dans la wilaya d'Annaba, soit un rythme deux voitures volées par jour. Seulement, neufs automobiles n'ont pas été retrouvées, probablement, elles ont été vendues désossées dans la casse. Cette bande opérait dans plusieurs villes de l'Est, à savoir Guelma, Souk Ahras, Annaba, El Tarf, Oum El Bouaghi et Batna. Les trafiquants se servaient de noms de personnes décédées pour confectionner de faux documents, des récépissés de cartes grises. Les bandits avaient été présentés au procureur de la République près le parquet d'Annaba qui les avait placés en détention préventive. Dans le même chapitre, il est important de signaler que dans la localité de Sidi Amar, les policiers ont réussi à mettre hors d'état de nuire 9 cambrioleurs d'appartements âgés de 18 à 41 ans, suite à des plaintes déposées par les victimes. Les malfaiteurs se sont introduits par effraction dans la vingtaine de logements cambriolés. Trois personnes furent écrouées par le magistrat instructeur près le tribunal d'El Hadjar, les autres comparaîtront en citation directe. Des voleurs de voitures condamnés à dix années de prison Accusés d'association de malfaiteurs et de trafic de véhicules, trois membres d'un réseau avaient été jugés par le tribunal criminel d'Annaba. Les faits remontent au mois de septembre 2010. Les mis en cause sont deux frères répondant aux initiales de CH. A. et CH. T. et leur complice R. C. H. Selon l'arrêt de renvoi de la chambre d'accusation, l'accusé CH. A., plus connu sous le sobriquet de Chkombo, un mécanicien qui travaille à son propre compte, dans la localité d'Aïn El Berda, s'était spécialisé depuis quelques années dans le maquillage et le désossement des voitures neuves volées. De nombreuses plaintes de victimes avaient été déposées au niveau des services de la Gendarmerie nationale relevant de la commune de cette localité, et une minutieuse enquête avait permis l'arrestation en premier lieu du garagiste, principal instigateur de ces vols, après la découverte dans son garage de deux véhicules volés, l'un de marque Clio Classique et l'autre une Fiat Punto, et des moteurs de voitures dérobés aussi dont les carrosseries ont été vendues en noir par des spécialistes du trafic de voitures. Lors du procès, les trois malfaiteurs ont nié en bloc les accusations portées à leur encontre. Le procureur de la République a, dans son intervention, requis une peine de 15 d'emprisonnement pour le trio de malfrats. Au terme du verdict rendu par le jury, ils ont été condamnés à 10 ans de réclusion criminelle. Rappelons que durant le mois de novembre 2011, une autre affaire avait été traitée par la justice mettant en cause un ex-policier qui était à la tête d'une bande bien organisée impliquée dans un trafic de voitures et recel de pièces détachées volées durant l'année 2007 dans la région est du pays sous la menace. Cette bande de voleurs, au nombre de onze, agissaient sous la menace d'armes blanches et ciblaient surtout les véhicules neufs neufs. Selon les informations judiciaires, les nombreuses victimes étaient des proies faciles car ayant peur devant la menace de couteaux utilisés par les malfrats qui notamment obéissaient aveuglement à leur chef en l'occurrence L. Sofiane, l'ex-policier, et son acolyte, K. Tayeb. L'un des accusés avait totalement nié son appartenance au groupe mais qu'il a été identifié par ses victimes venus témoigner à la barre. Ce dernier, qui résidait dans la wilaya de Constantine, avait pour tâche de recevoir les voitures volées et achetait des pièces d'automobiles dérobées également, a-t-on appris. Ce receleur a déjà été condamné par contumace à 20 de prison ferme pour ce genre d'affaire. Le procureur général, dans son réquisitoire, n'a accordé aucune circonstance atténuante aux mis en cause et a réclama la peine de 15 ans d'emprisonnement à leur encontre. Après les délibérations, la cour prononça 10 années de réclusion criminelle ainsi qu'une amende de 1 000 000 DA.