Au cours de son intervention à la 3e réunion ministérielle du Forum global sur la lutte antiterroriste organisée à Abu Dhabi, le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale établie à l'étranger, Belkacem Sahli, a déclaré que le «mémorandum d'Alger» sur l'interdiction de paiement de rançons et le déni de leur bénéfice aux groupes terroristes preneurs d'otages, constitue «un jalon supplémentaire» dans la lutte contre le financement du terrorisme. En effet, M. Belgacem Sahli qui participe à la 3e réunion ministérielle du Forum global de la lutte contre le terrorisme à Abu Dhabi, s'est félicité de l'adoption par la réunion ministérielle du «mémorandum d'Alger» sur l'interdiction de paiement de rançons et le déni de leur bénéfice aux groupes terroristes preneurs d'otages, a-t-on indiqué de sources diplomatiques. M. Sahli a notamment souligné l'importance et la portée du «mémorandum d'Alger» qui constitue un jalon supplémentaire dans la lutte contre le financement du terrorisme, «par le tarissement des sources provenant du paiement des rançons». Il a également salué l'adoption du «plan d'action sur les victimes du terrorisme» ainsi que la mise en place du «centre d'excellence pour la lutte contre l'extrémisme violent» baptisé Hidaya et dont le siège est à Abu Dhabi. M. Sahli a par ailleurs, réitéré l'engagement de l'Algérie à continuer de contribuer activement aux activités du Forum global de lutte contre le terrorisme, dont elle est membre fondateur. S'agissant de la situation au Sahel, M. Sahli a affirmé qu'«elle est multidimensionnelle», qu'elle couvre des aspects politiques, sécuritaires, humanitaires et de développement, et qu'elle appelle donc une approche intégrée qui puisse apporter une solution globale et durable. «L'Algérie et le Canada qui co-président le «groupe de travail sur le renforcement des capacités au Sahel», ont présenté un rapport d'étape aux membres du Forum, est-il rappelé. Quant à la situation au Mali, M. Sahli a souligné l'importance de la solution politique, pour une sortie de crise, basée sur un dialogue entre le gouvernement malien et les groupes de la rébellion, qui renoncent sans équivoque au terrorisme et au crime organisé, et qui ne remettent pas en cause l'intégrité territoriale du Mali. L'Algérie a toujours milité contre les paiements de rançons expliquant que cet état de fait encouragerait de plus en plus les groupes terroristes à récidiver. Les rançons permettraient également aux terroristes de s'équiper en armement pour commettre leur sale méfait.