Ayant fait des études très approfondies dans de domaine médicale et ayant connu un cursus universitaire admirable en biologie, Makdeche Nasser étudiant en médecine était très doué et possédait un grand bagage technique. Il se dégageait en lui, malgré son jeune âge, une certaine sérénité et une grande confiance qui rassurait les malades. Makdeche Nasser fut le médecin de tout le monde, disponible pour tout un chacun. Il disposait en autre d'une très bonne lecture de la prise en charge du malade et possédait le sens de l'anticipation, mais en plus de tout cela c'est le fait qu'il était très lucide et calme : deux autres grandes qualité pour un médecin qui avait le sens de la responsabilité l'humilité, le sérieux et le travail consciencieux. Makdeche Nasser a été un pur produit de l'université algérienne et un personnage très respectueux envers le serment d'Hippocrate Ses valeurs morales et professionnels ont fait de lui un modèle de citoyenneté qui méritait une attention particulière, c'était un homme avec un grand cœur qui procurait énormément de soutien aux malades qui venaient le voir pour des consultations. Makdeche Nasser ne fait plus partie de ce monde. Il nous a laissé une image très forte d'un docteur en médecine qui exerçait son travail avec compétence, dévouement et un sens aigu des valeurs humaines, il semble reconnu et admis que Makdeche Nasser était très aimé par la population de Bordj-Ménaïel et toute la région. tous ceux qui l'avaient côtoyé avait appris beaucoup de choses avec lui. la sobriété et la persévérance car en plus de sa fonction de médecin, Nasser était un amoureux de sa ville (Bordj-Ménaïel) qu'il chérissait plus que tout au monde. Makdeche Nasser était fier de ses origines, lui le fils respectueux envers sa famille, son père Mohamed tailleur de profession n'a pas dérogé à la règle en donnant une bonne éducation à ses enfants tous des intellectuels : Nasser devenu médecin généraliste, Hafidh chef d'entreprise, Saïd professeur à La Sorbonne puis à l'université de Boumerdès et Farouk Architecte. Mais pour Makdeche Nasser qui aimait beaucoup sa tendre maman qu'il adulait et chérissait, la mort de cette dernière l'avait beaucoup affecté. Nasser était humaniste (Ândak ouala ma Ândakche) avec ou sans argent les malades bénéficiaient d'une consultation. Bordj-Ménaïel vient de perdre un grand homme, apprécié par tout le monde par son sens de l'ordre et de l'organisation, sa foi et son courage mais aussi son esprit critique. Son entêtement à défendre ses idées étaient des qualités propres à lui. Pris par un malaise, il se retira de son cabinet médical au grand désespoir de la population pour se soigner, lui le médecin de la ville, sa maladie était sérieuse. Il lutta contre vents et marées, malheureusement la faucheuse a eu le dessus et fini par l'emporter : c'est la consternation totale !