Animant une conférence de presse à l'hôtel Royal, quelques heures avant la clôture de la sixième édition du Festival d'Oran du film arabe (FOFA), pour annoncer le premier bilan récapitulatif du festival, le chargé de communication au commissariat du Festival, a estimé que le déroulement de cette sixième édition a atteint ses objectifs tracés, malgré les contraintes techniques rencontrées durant le Festival. Il a, en outre, émis le souhait que ce Festival s'améliore d'année en année du point de vue technique et organisationnel. «Ce festival qui est un rendez-vous très important pour l'évolution du cinéma algérien et arabe, sera concentré, l'année prochaine sur deux volets, l'intensification des ateliers de formation en cinéma au profit des futurs cinéastes et la formation des animateurs», a-t-il indiqué avant de poursuivre, «au-delà des contraintes techniques, le comité directeur du Festival d'Oran du film arabe (FOFA) s'est résolument installé dans l'option d'aller de l'avant pour bien montrer le cinéma algérien et arabe». Abordant quelques anomalies dans la programmation, Bouziane Benachour, a souligné que cette édition a, d'abord, subi un petit changement des membres de jury dû, selon lui, à l'indisponibilité de certains membres ou encore pour des problèmes de visa. «Nous étions obligés, à la dernière minute, de trouver d'autres alternatives pour parer à ce problème». Concernant les quelques films programmés et qui n'ont pas été projetés dans les salles de cinéma, en l'occurrence le long-métrage saoudien «Wadjda» de la réalisatrice Haifaa Al-Mansour et le film «Meriem» du Syrien Basil el Kahtib, le conférencier fera savoir que ces derniers n'ont pas été réceptionnés pour être diffusés durant le festival.