Le coup d'envoi de la 5e édition du Festival d'Oran du film arabe (Fofa) sera donné le 15 décembre au Centre des conventions (CCO), par la projection d'un court métrage, suivie d'une conférence de presse, a indiqué, hier à Oran, la directrice de la culture et commissaire du Fofa. Entourée du comité d'organisation, Rabia Moussaoui a annoncé à partir du splendide opéra Abdelkader-Alloula la participation de 123 réalisateurs, producteurs et comédiens. “Nous avons reçu la confirmation de 18 pays arabes qui prendront part à ces joutes cinématographiques avec 23 longs-métrages et 12 courts métrages qui seront sanctionnés par trois jurys”, a affirmé Mme Moussaoui. La commissaire a souligné la participation pour la première fois de la Jordanie et de la Mauritanie. “Faisons en sorte à ce que cette manifestation soit à la hauteur de la ville d'Oran et de ses hôtes”, nous a-t-on indiqué. Elle sera relayée par le dramaturge et journaliste Bouziane Benachour, responsable de la communication du Fofa, qui a déclaré : “Le Festival du film d'Oran doit refléter l'identité des Oranais qui doivent être intégrés à cette manifestation.” “La présence de la Syrie au Fofa ne nous empêche pas de tisser des liens culturels étroits avec ce pays, car c'est la finalité formidable que s'attribue ce festival”, affirmera pour sa part le critique Mohamed Bensalah, président d'honneur du jury du Fofa. Le comité d'organisation comprend Mme Moussaoui, Nabila Rezaig, Bouziane Benachour et Mohamed Bensalah. La 5e édition du Fofa mettra en lumière les œuvres du cinéma arabe déjà projetées lors des dernières éditions. Un ticket pour le cinéma arabe rendra ainsi hommage à des cinéastes algérien, irakien, marocain, palestinien, tunisien et jordanien. Les deux frères Karim et Hakim Traïdia animeront un cycle de conférences de presse sur la formation cinématographique. Jusqu'au 22 décembre, trois salles de cinéma (Saada, Maghreb et la Cinémathèque) abriteront la compétition officielle de 12 films. Des ateliers sont également prévus, qui seront destinés à la projection des films d'une minute, de la BD et des films pour le jeune public. Reste à espérer que les moyens de transport seront disponibles au profit des cinéphiles durant cette “fête du film”. K. REGUIEG-ISSAAD