La rencontre nationale des cadres du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme a été sanctionnée mardi à Tipasa par un accord sur la décentralisation de plusieurs programmes et activités du secteur. La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mme Souad Bendjaballah a estimé, lors de la cloture : que cette rencontre a été «fructueuse », soulignant l'importance de l'action sociale commune dans la réussite des programmes de solidarité nationale et d'action sociale. La rencontre de deux jours a porté sur plusieurs axes portant sur «l'octroi des aides sociales dans les délais fixés», «l'amélioration des relations entre le ministère et les structures décentralisées» et enfin la cohésion entre les différents intervenants locaux en vue «d'assurer une intervention rapide dans les cas urgents». Mme Bendjaballah a précisé que la tenue de cette rencontre vise à «réorganiser l'action des différentes structures au niveau local» à travers «le renforcement de la coordination». Elle a rappelé que des propositions ont été formulées portant sur «la création d'un guichet unique décentralisé au niveau de la wilaya, dans le but d'améliorer les relations entre l'administration centrale et ses structures locales, il a été proposé l'élaboration d'un calendrier d'évaluation périodique ; la ministre a souligné dans ce sens l'importance de renforcer la coordination entre les différents intervenants locaux. Les participants ont préconisé à l'issue de la rencontre, l'élaboration d'un calendrier pour l'application des recommandations du secteur en attendant l'examen de celles relatives aux autres secteurs en coordination avec les ministères concernés. S'agissant du couffin de Ramadhan, Mme Bendjaballah a précisé que cette opération sera désormais confiée aux walis et aux directeurs de l'action sociale pour réfléchir à de nouvelles formules permettant une distribution plus équitable. Mme Bendjaballah a insisté sur le fait que cette évaluation doit répondre à des questions essentielles par des «propositions claires et immédiatement applicables». Selon elle, il faut trouver des formules et mécanismes susceptibles de garantir le transfert des aides sociales dans leurs délais, parallèlement à l'amélioration de la relation entre le ministère et ses structures décentralisées, afin d'éviter tout malentendu concernant les différentes instructions leur parvenant.