Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu à la résidence Djenan El-Mufti à Alger, le Premier ministre malien, Diango Cissoko. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Abdelmalek Guenaïzia, et le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel ont assisté à cette audience. A cette occasion, le Premier ministre malien, Diango Cissoko s'est félicité de la condamnation par l'Algérie des incursions et des attaques par les groupes terroristes dans son pays, soulignant la sollicitude et la disponibilité constantes de l'Algérie à l'endroit du Mali. «J'ai salué la condamnation avec la dernière énergie par l'Algérie des incursions et des attaques menées par les groupes terroristes dans notre pays. J'ai également salué la sollicitude et la disponibilité constantes de l'Algérie à l'endroit du Mali», a indiqué M. Cissoko à l'issue de l'audience que lui a accordée le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le Premier ministre malien s'est dit à cette occasion «très satisfait» de cette visite au cours de laquelle la partie algérienne «a réaffirmé que les liens entre l'Algérie et le Mali ont été et demeurent des relations d'Etat à Etat». A cette occasion, M. Cissoko a remercié au nom du président par intérim de la République du Mali, M. Dioncounda Traore, du gouvernement et du peuple maliens le président Bouteflika, le gouvernement et le peuple algériens pour «les efforts multiformes supplémentaires qu'ils déploient au profit du Mali en cette période particulièrement difficile de son histoire». Il a souligné, par ailleurs, que sa visite en Algérie qui «s'inscrit dans le cadre des concertations politiques régulières» entre les deux pays, a été «surtout l'occasion de discuter avec les autorités algériennes des derniers développements de la profonde crise que traverse aujourd'hui le Mali». «Nous avons constaté une convergence de vues sur les principaux aspects de la gestion de cette crise et examiné les moyens à mettre en œuvre pour renforcer notre coopération bilatérale et la coopération sous-régionale en vue d'éradiquer le terrorisme et le crime organisé, qui constituent la menace la plus grave pour la stabilité et la sécurité de la région du Sahel», a-t-il conclu.