On aura sans doute remarqué que les désordres au Moyen-Orient affectent surtout des pays musulmans où l'influence occidentale est grande dans les cercles dirigeants. Mais en principe, aucun pays arabe n'est à l'abri.... On peut se demander pourquoi le régime sioniste lui-même est épargné. C'est parce qu'il s'agit de la «seule démocratie de la région», expliquent les sionistes. Pourtant, beaucoup d'habitants de l'Etat voyou - juifs et non-juifs - auraient de bonnes raisons de se plaindre et de se révolter. S'ils n'en font rien, c'est que la «démocrasserie» les en empêche. Ce régime criminel est bel et bien un Etat policier. Il laisse les manifestants (juifs) inoffensifs et encadrés agiter leurs pancartes dans les rues quand ils en font bien poliment la demande - c'est la soupape de sécurité qui n'existe pas dans les pays arabes. Mais les manifestations politiques sérieuses - déclarées dangereuses pour «l'existence d'Israël» - sont interdites et sévèrement réprimées, surtout quand elles ont lieu dans les territoires occupés ou à proximité du mur de l'apartheid. Pourquoi n'y a-t-il jamais eu de putsch militaire aux Etats-Unis ?, demande une célèbre blague sud-américaine. Réponse : parce qu'il n'y a pas d'ambassade US dans ce pays... C'est exactement la même chose en Israël. C'est le seul pays au monde sans lobby juif ni cinquième colonne israélienne. La subversion, c'est pour les autres... Il serait peut-être temps d'employer chez eux les méthodes qu'ils utilisent partout ailleurs. Mais la chose est extrêmement difficile, voire impossible - à cause, justement, du caractère policier de leur soi-disant démocratie et surtout de la trahison de certains «arabes» à l'image des pétromonarchies du Golfe. Pour que ce soit efficace, il faudrait d'abord que les pays non-juifs - de préférence les pays arabes, mais pas seulement - noyautent les institutions israéliennes, les entreprises, les banques, les médias, les écoles, les universités, etc... Qu'ils mettent en place des réseaux «sociaux» chargés de recueillir des informations sensibles sur tous les citoyens israéliens. Qu'ils aient carte blanche pour agir à l'intérieur d'Israël (au nom de la liberté). Que leurs entreprises assurent la sécurité dans les aéroports, les centrales nucléaires et les bases militaires israéliennes. Que l'ensemble des télécommunications d'Israël soit placé sur écoute depuis l'étranger. Que l'ONU exige de l'Etat israélien qu'il célèbre chaque année la Journée de la Nakba, et que chaque synagogue soit tenue de demander pardon pour tous les crimes israéliens commis depuis 1948, etc... etc... complétez vous-mêmes... Alors, et alors seulement, la dictature sioniste tomberait comme un fruit mûr - ce n'est pas demain la vieille... D'ailleurs, pour pouvoir passer à la réalisation de ce plan utopique, il faudrait que les Etats non-juifs (occidentaux, arabes et autres) se débarrassent d'abord des chaînes sionistes qui les entravent. Comment sortir de ce cercle vicieux ?... Ne cherchez pas conseil auprès du Qatar qui a financé les récentes campagnes de Netanyahu et Lieberman à hauteurs respectives de 3 et 2,5 millions de dollars.