Ainsi, non content de ses crimes en Palestine, le fou de Tel Aviv s'est attaqué à la Syrie. On se souvient de la précédente rhétorique concernant une potentielle utilisation d'armes chimiques par le gouvernement syrien et que le fou et sa clique voulaient utiliser pour «légitimer» l'agression de ce pays souverain. Ayant raté ce premier coup, le régime sioniste revient à la charge en bombardant le Centre de recherche militaire syrien (CERS) mercredi dernier. Alors que les médias occidentaux devait rapporter l'information de façon fiable, ils ne se sont pas privés de «légitimer» cette agression sous prétexte que ce centre «abritait des armes chimiques» (dixit Reuters). Une reprise du discours médiatique sioniste comme on le constate dans les propos de l'analyste Yakov Lapin dans le Jerusalem Post : «Le centre de recherche militaire de Jamraya produisait des armes chimiques et biologiques destinées aux islamistes du Hamas et du Hezbollah». Dans cette «vente aux enchères», Ynetnews avance que le centre de Jamraya abritait des sites d'entraînement pour le Hezbollah. Tout un cirque pour un coup prémédité si l'on se réfère aux propos tenus en 2010 par le général sioniste Nitzan Nuriel qui avait prévenu : «Si le CERS continuait à armer les terroristes libanais et palestiniens, il serait détruit. Dans cette situation, on se demande où sont passés les perroquets de la démocratie, du droit international et ceux de ce Conseil d'insécurité qui sait très bien choisir ‘'ses condamnés à mort'' et ceux qu'il faudrait disculper. Qui parle aujourd'hui de violation de la souveraineté d'un pays ? Personne ou presque. Moscou, pour sa part, s'est dit «profondément préoccupé» par les informations faisant état d'une frappe de l'aviation israélienne contre un centre de recherche militaire situé près de Damas. L'Iran a demandé à son allié syrien de la retenue et de ne pas répondre à la provocation. Le Hezbollah a condamné fermement cette attaque sauvage. Enfin, pour conclure, attardons-nous un instant sur la fameuse «Ligue arabe». Elle vient de sursauter «une violation flagrante du territoire d'un Etat arabe et de sa souveraineté». Des propos qui méritent quand même une petite attention quand on sait que cette même Ligue avait déjà pris des sanctions contre les gouvernements libyen et syrien en s'alignant sur la position des ennemis de la nation arabe. Aujourd'hui, sa duplicité n'est plus à démontrer alors que son SG nous touche profondément par sa compassion en soulignant «la nécessité de faire porter à Israël l'entière responsabilité des conséquences de son agression» et «le droit de la Syrie à la défense de son territoire et de sa souveraineté». Question : qui va «faire porter à Israël l'entière responsabilité des conséquences de son agression» ? En tout cas, pas le Qatar qui a financé les récentes campagnes électorales de Netanyahou et de Liberman à hauteur de 3 et 2,5 millions de dollars. L'illustrissime SG de la Ligue aurait également dû dénoncer cet acte vu que ce sont ces mêmes criminels qui tuent les Palestiniens, qui complotent contre le monde arabe et qui rêvent enfin de réaliser leur Eretz Israël. Enfin, il faut souligner que cette intervention sioniste dans le conflit syrien marque un nouveau tournant du conflit au Moyen-Orient et ouvre la voie à une nouvelle phase de la guerre mondiale en cours, avec, à la clef, un risque avéré d'un conflit nucléaire. (Suite et fin)