Comme nous l'avons annoncé dans l'une de nos précédentes éditions (voir La Nouvelle République n° 4522, du jeudi 3 janvier 2013), un mouvement partiel dans le corps des walis a été entrepris par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Selon le communiqué de la Présidence, le mouvement comporte au titre des fins de fonctions les sus-nommés suivants: Fehim Yahia, wali de Sidi Bel-Abbès, admis à faire valoir ses droits à la retraite. Alaili Maâmar, wali d'El-Oued, appelé à exercer une autre fonction. Boubekeur Abderrahmane, wali de Saida, appelé à exercer une autre fonction. Semmoudi Salim, wali d'El-Bayadh, appelé à exercer une autre fonction. D'autre part et au titre des mutations, M. Bouguerra Ali, wali de Bouira, est muté à la wilaya de Ouargla. M. Meziane Saïd, wali de Tamanrasset, est muté à la wilaya de Saïda. M. Maskri Nacer, wali de Ouargla, est muté à la wilaya de Bouira. M. Khelfi Mohamed Laïd, wali d'Illizi, est muté à la wilaya d'El-Bayadh. M. Chater Abdelhakim, wali de Tindouf, est muté à la wilaya à Tamanrasset. Dans le même communiqué et dans le cadre de nouvelles nominations, M. Zergoune Slimane, wali délégué de la circonscription administrative de Baraki est désigné en qualité de wali de Tindouf. M. Hattab Mohamed, secrétaire général de la wilaya d'Alger, est désigné en qualité de wali de Sidi Bel-Abbès. M. Sendid Mohamed Mounib, directeur d'études auprès du Premier ministre, est désigné en qualité de wali d'El-Oued. M. Madhoui Ali, député à l'Assemblée populaire nationale (APN), est désigné en qualité de wali d'Illizi. Des sources concordantes indiquent que la suite du mouvement pourrait être annoncé ultérieurement et touchera et concernerait les chefs de l'exécutif dont les régions ont été ébranlées par des vagues de contestation et des troubles à l'ordre public. Dans une précédente déclaration à ce sujet, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a indiqué que le mouvement dans le corps des walis répond à une autre logique, c'est un mouvement qui se fait sur un certain nombre de critères de la gestion locale. «Tout cela fait que les mouvements doivent se tenir pratiquement chaque année», a-t-il expliqué».