La mise en œuvre d'un partenariat «effectif» dans le domaine des équipements de lutte contre le cancer, a été au centre des discussions, mardi à Alger, entre le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelaziz Ziari, et une délégation de la compagnie américaine Varian Medical System, conduite par son président, Down R. Wilson. La maintenance des équipements et la formation des personnels dans le domaine de la lutte contre le cancer ont été également abordées lors de cette rencontre, indique un communiqué du ministère de la Santé. Intervenant dans le cadre des discussions engagées au titre de la mise en œuvre des décisions du Conseil interministériel (CIM) du 30 octobre 2012 consacré au dossier du cancer, cette audience a permis de faire le point des propositions de Varian Medical System. Le Conseil interministériel, consacré au dossier cancer, a porté notamment sur l'urgence de lever toutes les contraintes réglementaires à l'effet d'étudier «toutes les formules favorisant l'installation en Algérie du fournisseur d'accélérateurs qui sera retenu pour assurer une maintenance de haut niveau et veiller au fonctionnement permanent des équipements». Dans ce cadre, la délégation de Varian Medical System a affiché sa «disponibilité à réunir toutes les conditions nécessaires à un fonctionnement régulier et permanent des équipements de radiothérapie fournis à l'Algérie». La compagnie américaine s'est engagée également à assurer la formation des personnels utilisateurs, ainsi qu'une présence «effective» en Algérie d'équipes de maintenance et d'une base logistique disposant de toutes les pièces de rechange. «Il n'existe au niveau mondial que deux fabricants d'accélérateurs linéaires (Varian et le suédois Elekta)», selon le ministère de la Santé, qui indique avoir engagé avec ces deux firmes «une consultation restreinte, en toute transparence, sur la base d'un cahier des charges prenant en considération la nécessité d'assurer le fonctionnement permanent des équipements à acquérir». Le programme de développement des capacités nationales de prise en charge du cancer porte sur la réalisation de 15 centres spécialisés dans le cancer, dont un institut, et l'acquisition d'un nombre estimé à 60 accélérateurs pour combler le déficit enregistré en matière d'offre de radiothérapie, rappelle la même source.