Jamais une élection présidentielle, en l'occurrence celle de 2014, n'aura été marquée par une absence de débats politiques proposant des projets, desquels pourraient émerger des candidats éventuels. Nos sources proches du président, amis de l'Algérie et attachés à la patrie, nous confirment que le chef d'Etat est épuisé par son long exercice du pouvoir et déçu par le résultat du travail de l'équipe gouvernementale ainsi que par la situation du pays et le comportement de certains hommes politiques qui n'ont aucun sens du devoir et se donnent en spectacle avec la cascade infernale de scandales financiers au moment où l'Algérie a besoin plus que jamais d'hommes intègres et de politiciens visionnaires. De ce fait, nos sources nous confirment que l'éventualité d'un changement constitutionnel passant par l'Assemblée nationale et prolongeant le mandat du président de deux ans n'est pas à exclure. On se dirigerait alors vers le régime du septennat à partir de la fin du mandat de l'actuel président qui s'achèverait en 2016. Néanmoins pour la réalisation de ce projet, le peuple algérien doit se mobiliser comme un seul homme car la nécessité de la stabilité de notre pays est une question de vie ou de mort. Le président Bouteflika est aujourd'hui le seul garant de la souveraineté au moment où tout le monde arabe traverse une crise dans le fondement même des Etats. Il est indispensable d'être solidaires face aux multiples périls qui nous menacent soit à frontière sud ou à celle de l'est, soit à l'intérieur par l'agitation des apprentis sorciers qui jettent de l'huile sur le feu avec le «tous pourris», et ajoutant une pression supplémentaire sur nos forces de l'ordre qui se dressent contre nos ennemis mortels, le terrorisme avec ses ramifications mondiales. Il est rassurant aujourd'hui de trouver que la seule force sur laquelle le président peut s'appuyer est l'ANP, issue du peuple algérien. Notre armée qui est toujours fidèle aux grands moments de l'Histoire se bat sur tous les fronts en traquant sans relâche les hordes sanguinaires à l'intérieur du pays et en protégeant nos frontières des incursions multiples de la nébuleuse terroriste qui a élu domicile en Libye, en Tunisie, et au Mali, sans parler de notre voisin de l'ouest qui manipule des groupes tels que le Mujao et inonde notre pays de tonnes de cannabis. La déclaration de M. Redha Malek à l'occasion de la célébration du 19 -Mars, dans laquelle il a qualifié l'intervention française au Nord-Mali de guerre néocoloniale menaçant directement notre pays, conclut que le colonialisme n'a jamais désarmé et qu'il peut revenir à chaque instant. Il a salué le rôle majeur de l'ANP dans la prise d'otages de Tiguentourine, qui a donné une leçon de courage et de professionnalisme à tous. Evoquant les négociations d'Evian, il a affirmé que la France n'avait cédé le Sahara que par contrainte et forcée et que la question du Sahara algérien avait interrompu les pourparlers à maintes reprises. Nous sommes donc amenés à nous poser la question suivante : ce qui se passe actuellement au Sahara algérien est-il le fruit du hasard ? Par ailleurs, une décolonisation culturelle est plus que vitale pour notre pays. Les récents articles de presse de Mehdi Taje dans Le Nouvel Obs, qui se base sur le travail d'Alain Chouet, ancien de la DGSE, ainsi que sur celui de Jeremy Keenan, agent britannique, et qui s'attaque ouvertement à l'Algérie, la désignent comme ultime cible (sic). D'autres voix nous ressortent le «qui tue qui» enterré jadis par le courage et la bravoure du peuple algérien et de son armée. Aujourd'hui, l'Algérie doit relever le défi de la consolidation de notre cohésion et de notre souveraineté et se souvenir de l'héritage légué par nos martyrs. Notre réponse à ces individus qui se sont autoproclamés «spécialistes» du Sahel et tutti quanti, formés dans des officines liées au renseignement occidental et qui confondent notre continent avec un terrain de golf, notre réponse donc doit être cinglante en leur disant que notre «clan», c'est l'Algérie ! Celle-ci a besoin de dirigeants patriotes qui travaillent dans les enjeux stratégiques vitaux pour la nation et ne se cantonnent pas dans la chamaillerie pour des postes à responsabilité politique dans le champ de ruines que constituent le monde arabe et le continent africain. A quoi pourrait-il nous servir de régner sur des ruines ? L'ingérence étrangère actuelle dans la politique interne de l'Algérie en parlant de guerre de clans comme si nous avions des dirigeants qui jouent aux billes, équivaut à l'ignorance de ces faux spécialistes de la spécificité révolutionnaire et inédite de l'Algérie dans la région, eux qui ont besoin de vassaux et de laquais tels le roi du Maroc, les révolutionnaires de l'Otan en Libye, la harissa tunisienne sans queue ni tête ou encore un pays qui ressemble à une marmite africaine désinfectée à la sauce pili-pili, le Mali ! Le peuple algérien doit mesurer la gravité des circonstances et prendre en compte les témoignages de nos ennemis qui avouent sans fard leurs plans machiavéliques pour déstabiliser l'Algérie, et construire un pacte patriotique en englobant les vraies patriotes et les forces constructives de notre nation. Le peuple algérien doit s'aligner derrière la prise de position de l'Algérie concernant la crise syrienne et le refus de notre gouvernement de cautionner le déclin de la Ligue arabe qui n'hésite pas à octroyer la place de la Syrie à des inconnus qui se réclament opposants et qui représentent les rebelles de l'Otan et leur mufti Al-Karadaoui (le mufti de l'Otan !), ce dernier qui a lancé une fetwa contre cheikh al Bouti, mort en martyr, assassiné par les mercenaires de l'Otan. La position de l'Algérie est plus qu'honorable dans ce conflit et peut être le catalyseur de la nouvelle ère d'une politique nationale forte au service des citoyens. Tous les citoyens algériens sont concernés par un réveil patriotique qui est seul capable de mettre en échec l'impérialisme et ses valets à travers le monde. La nécessité de se souder autour de notre président et notre commandement militaire est plus que vital pour la survie de notre patrie qui s'est forgée dans le combat libérateur face au colonialisme et à l'impérialisme. Démontrons à ces charognards qui veulent voir notre pays à feu et à sang que nous sommes des citoyens algériens fiers des luttes de décolonisation comme des acquis de la reconstruction de notre pays, et ne cédons pas aux oiseaux de mauvaise augure qui scandent à tout bout de champs que l'Algérie ne va pas bien alors même qu'ils ne proposent aucun projet. La désertification politique majeure dont la classe politique et la presse sont responsables a plus que compliqué la tâche du président de la République qui a lancé des grands projets et qui n'empêche personne de participer à l'élaboration d'un programme de société viable. Il est tout de même aberrant de demander au président de jouer le rôle de contrepouvoir ! Cette situation d'impasse dont sont responsables tous les partis politiques et le mouvement associatif n'aboutissent qu'à des errements et des égarements périlleux pour notre nation qui doit s'affranchir de la médiocrité politique ambiante. La prise de position courageuse de l'Algérie face à la Ligue du déclin arabe mené par le bras armé de l'impérialisme, en l'occurrence le Qatar, doit encourager notre capacité de résistance face aux périls et menaces internes et externes. L'Algérie doit être en phase avec elle-même en évitant des conflits intérieurs que les medias et officines occidentaux alimentent régulièrement pour nous foudroyer comme ce fut le cas en Libye et en Syrie. Chaque Algérien doit être fier des décisions souveraines de nos dirigeants et accompagner la lutte antiterroriste farouche que mène notre armée dans tous les coins du pays. La menace est confirmée par des centres d'intelligence et d'études et par certains de nos amis occidentaux qui voient toujours en l'Algérie un rempart contre l'impérialisme. Le signal fort que nous pouvons donner à notre commandement politique et militaire est que notre sève patriotique ne s'est pas évaporée avec le temps ! Les forces occultes agglutinées dans les salons de Paris ou de Doha peuvent jouer avec des scandales et instrumentaliser des affaires pour essayer de briser notre esprit de combativité, offrons-leur en retour une disqualification cinglante à la hauteur de la grandeur de notre histoire. Voilà le défi algérien ! (Suite de la page 4) Pour ceux qui nous considèrent comme une forteresse assiégée, déclarons-leur que nous, les Algériens patriotes, nous avons résisté à des empires durant toute notre histoire. Leurs menaces sont vaines car le peuple algérien soutient ses dirigeants, que ce soit le président Bouteflika ou le commandement militaire. Qu'ils cessent de fantasmer sur une guerre de clans qui n'existe que dans leur tête et quand bien même elle existerait, nous lavons notre linge sale en famille ! Il n'y a aucune place pour les intrus ou les agitateurs professionnels sous le soleil d'Algérie. Et si leur ingérence démesurée et arrogante nous exhibe les scandales de corruption, nous leur rétorquons que si leurs Sarkozy, Berlusconi, Lagarde, Cahuzac, DSK et Cie, qui passent leurs temps dans les cabinets des juges d'instruction sont leurs modèles, qu'ils s'attachent donc à essayer d'organiser des «bunga bunga» pour les distraire dans les tribunaux où ils sont traînés, au lieu de se mêler de nos affaires. À l'heure où en France, le juge Gentil chargé de l'instruction de l'affaire Sarkozy ainsi que certains journalistes reçoivent des lettres de menaces de mort accompagnées d'une balle de revolver, nous nous demandons ce que valent les leçons de moralité émanant de ces fausses démocraties et de leurs chantres épris de la justice de Fafa. Le système capitaliste est générateur de corruption et nous le savons, et je les mets au défi de nous citer des exemples d'intégrité dans leur système corrompu. Cela n'excuse en rien les responsables de chez nous qui ont touché à l'argent sale et la justice doit frapper avec une main de fer en donnant l'exemple à tout le peuple algérien qui croit encore dans les efforts de notre armée à éradiquer le terrorisme comme il croit à l'aboutissement des grands chantiers du président de la République. Aujourd'hui, l'ANP est la seule institution sur laquelle notre président peut compter réellement devant une réalité montreuse avec des politiques qui ont fait faillite, et ce n'est pas un hasard si le président prend en compte en ces moments difficiles les rapports des services de sécurité plutôt que de ses ministres et personnel politique défaillants à plus d'un titre. Pour notre part, nous voyons la position d'incompris du président comme l'étape qualitative chez les soufis, et l'anecdote de la braise qui devient fruit dans la main d'un bon dirigeant symbolise la posture du président Bouteflika. S'il est incompris des medias et des salonards, il reste néanmoins très populaire au sein du peuple car c'est ce dernier qui est confronté à la réalité du terrain et non les mercenaires et les professionnels de la politique qui ne songent qu'à se servir et non pas à servir la nation. Est-ce la faute du président si l'opposition est inerte ? Est-ce la faute du président si le mouvement associatif est stérile de projets viables ? Est-ce faute du président si des soi-disant cadres de la nation versent dans des combines et des magouilles par vénalité ? Est-ce la faute du président si la presse est devenue partisane au lieu de jouer son rôle d'information et si elle s'est octroyé le pouvoir de choisir les présidents à la place du peuple ? Allons donc ! À toutes ces questions la réponse est bien sûr non. Seule une dynamique populaire patriotique éloignée des manipulations et des règlements de compte peut immuniser notre pays face à la menace interne et externe liée à la domination capitaliste et à son stade suprême, en l'occurrence l'impérialisme, qui réduit en cendres des nations et des pays. La décomposition profonde de la classe politique algérienne fixée et braquée sur les mouvements du président impose à celui-ci une posture qui ressemble étrangement à la solitude du coureur de fond. Mais, comme le disait le grand philosophe Ibn Arabi : «La solitude procure la connaissance du monde.» Ainsi, par exemple, si le président de la République n'apparait pas à la télé, tout le monde annonce des soins en Suisse ou autre chose de plus grave encore, et s'il parle, on lui reproche de monopoliser les moyens de l'Etat. Donc, notre président, comme d'ailleurs le commandement militaire, sont cernés par une gabegie et une médiocrité doublée d'une mesquinerie de la part des éternelles victimes qui monopolisent quant à eux le droit d'être les victimes du pouvoir politique. Messieurs, nous attendons vos projets de société et vos avis ! Au lieu de cela, vous vous cantonnez dans un silence de marbre et vous attendez la réaction du président ou de l'institution militaire. Vous ne créez aucune initiative et prouvez ainsi votre amateurisme politique, ce qui vous disqualifie dans le passé et va immanquablement vous disqualifier dans le futur. La panne chronique de candidature à la présidentielle de 2014 est le symptôme d'une absence de maturité politique qui caractérise la scène nationale. L'attentisme passif n'engendrant pas de débat fructifiant ne permet aucune évolution de la nation et vous préférez verser dans les critiques de commères sans lendemain. Je maintiens que vous êtes responsables du bilan du président ! L'impasse stratégique de l'opposition est dans une mutation permanente depuis l'ouverture du multipartisme en 1989, avec une classe politique qui se cherche toujours et qui est responsable de ses choix en termes d'échec et de réussite de n'importe quel programme national. Le président de la République aurait pu s'appuyer sur des partis qui proposent des projets, au lieu d'applaudir et d'attendre leurs quotas ministériels. C'est cela le rôle d'un parti politique : créer le débat, stimuler la vie politique, et non pas jouer à l'apprenti sorcier soit avec le mouvement du Sud, soit en surfant sur le marasme populaire dû à leur mauvaise gestion. La cité se gère par un tout, un ensemble, et non pas par une personne, même si elle a de l'expérience et du dévouement. La classe politique a failli dans son rôle majeur en ne constituant pas un contrepouvoir productif, générateur d'idées, et n'encadrant pas le peuple dans sa quête de perspectives meilleures. De ce fait, le marasme généralisé a atteint le moral du président lui-même, insatisfait des résultats de son travail remarquable à la tête de l'Etat, et tous les Algériens en sont conscients. Malheureusement, il n'y a pas d'écho au sein de l'establishment médiatico-politique qui a pris goût aux intrigues et a trahi son âme. L'impudence d'un ex-chef du gouvernement qui ose s'adresser au président de la République, via un quotidien national, en lui recommandant de ne pas se porter candidat dans son intérêt et dans celui du pays est ahurissante. S'il y a une limite à l'ingratitude, M. Benbitour la dépasse de loin, lui, l'ancien chef du gouvernement devenu opposant par un retournement dont il détient le secret. Quel bilan pouvez-vous nous présenter, Monsieur Benbitour, lorsque vous étiez chef du gouvernement ? Il est aisé aujourd'hui que vous êtes soulagé du poids de la gestion de la cité, de devenir créatif et de prétendre constituer une alternative. Nous attendons des preuves au lieu des généralités que vous nous offrez à longueur de temps. Mon modeste point de vue est que l'encadrement politique a failli à sa tâche. Mon cri se veut un appel à tous les Algériens de se souder autour de notre président et de notre commandement militaire pour démontrer au monde entier que la forteresse algérienne restera imprenable. Qu'ils essayent de nous attaquer avec leurs larbins et leurs mercenaires, nous constituons une seule famille, celle qui a toujours avancé et qui brisera les rêves sionistes des nostalgiques de l'Algérie française ainsi que ceux des islamistes et leur doctrine de mort qu'est le wahhabisme étranger à notre religion et à notre culture millénaire. Le peuple algérien veut la stabilité et la souveraineté, et non pas des aventures qui nous feront retourner en arrière et nous ouvriront les portes de l'enfer. L'impérialisme guette nos moindres mouvements et il ne perdra jamais espoir de voir l'œuvre révolutionnaire de nos ancêtres cassée et brisée par le temps des trahisons en vogue dans ce déclin arabe où les émirs pingouins des monarchies archaïques du Golfe et leur harem décident et imposent leur loi. Dans cette période d'instabilité extrêmement dangereuse, soutenons notre ANP dans sa lutte permanente et titanesque pour notre souveraineté, soutenons notre président dans ce qu'il lui reste à accomplir pour notre pays. Peuple algérien, montrons à ces marchands de traîtrise que dans notre pays, il n'y a qu'un seul clan, une seule armée, un seul rêve, celui de nos martyrs, un seul président et une Algérie éternelle qui est la fierté de tous ! On dit que certaines vies sont liées à travers le temps, unies par un ancien appel qui résonne au cours des siècles... le destin (sagesse universelle)