Les quart de finale aller de la Ligue des champions qui a opposé le Paris SG au FC Barcelone et qui s'est terminé sur un score de parité (2-2), gardera comme mauvais souvenir l'égalisation des Parisiens sur hors-jeu. Deux joueurs qui se baladaient, dont Zlatan Ibrahimovich à deux mètres sous la barbe du gardien de but du Barca sans que l'arbitre assistant ne signale pas. Le PSG a triché et se retire avec un drôle d'honneur de sa pelouse. Mise à part cette fausse égalisation, le jeu était pourtant, lors de la première mi-temps, équitable. Dire que pendant plusieurs semaines, les nuits étaient longues pour les Parisiens, Qataris, dirigeants, joueurs, journalistes et supporters. Tous étaient accrochés à leur calendrier, pressés d'en finir avec cette journée. Leur adversaire étaient un «Os» pas facile à digérer. Cette soirée était un duel que plusieurs millions de téléspectateurs avaient suivi. Au décollage, le PSG via Ezequiel Lavezzi avait cru à une première concrétisation située à la 5e de jeu après un contrôle de la poitrine de Javier Pastore rattrapée par un autre tir croisé d'Ibrahimovic (26e), qui voulait répondre à Messi. C'est dire que dés le coup de sifflet, les Parisiens avaient d'emblée chercher à encercler les Espagnoles, et à leur fausser toutes stratégies, notamment l'alignement de David Beckham une surprise aux côtés de Matuidi. Mais cette manière de faire ne déstabilise pas pour autant, l'adversaire du jour, lui qui est un habitué à de pareils débordements. Elle est une machine à broyer de tout ce qui se dresse devant elle. D'ailleurs, la première signature d'Inesta située à la 15e était une forte alerte dans les gradins et sur la pelouse mais aussi un avertissement. La réaction ne tarda pas à mettre le feu dans le camp adverse, via cette action menée par Daniel Alves qui rate son tir qui passe au dessus de la barre. La rencontre s'accélère, passe à une vitesse supérieure change de cap, améliore la cadence, mais en professionnel de très haut niveau, le Barca se payait le luxe d'enseigner à Ibrahimovitch et Beckham, quelques leçons de styles et d'organisation, notamment à travers des passes très bien structurées, faisant ainsi des Parisiens, le «jouet» du moment, et ce jusqu'à la 37e minute de jeu, où les Espagnols passent à l'offensive pour planter le premier but grâce à Messi, l'homme qui fut pourtant très surveillé (0-1). La seconde mi-temps est celle des buts, de part et d'autre. Les Parisiens soulagés par la sortie de Messi, croyaient pouvoir passer la frontière sans problème et aller droit vers la concrétisation. Quelques minutes après le coup d'envoi, les Catalans allaient bétonner la partie par un deuxième but, mais Alexis a pris trop de temps pour contrôler (63e). On file vers la fin de la partie et à sa manière, joueurs super intelligents et vicieux dans ces actions échappent à l'œil de l'arbitre assistant, se positionnent en hors jeu et équilibrent le tableau (1-1). Encouragés par cette égalisations, l'assaut est donné par le milieu parisien qui voulait éteindre cette folle envie des Espagnols d'aggraver la marque. La folle machine du Barca qui veut repartir avec une sacrée victoire programmée avant ce jour «J», redouble ses actions, circule la balle intelligemment, la monopolise durant prés d'une minute sans la lâcher jusqu'au moment où Alexis Sanchez s'offre le luxe de confirmer leur stratégie de jeu par cette belle concrétisation dans les filets parisiens (1-2, 89e). Pas pour longtemps puisque l'égalisation sonna sur cette pelouse. Un but qui devait sonner le glas des espoirs du PSG jusqu'à ce qu'un Matuidi en deçà de ses récentes performances, ne vienne, avec un peu de chance lui aussi, tromper Valdes d'un tir dévié (90e+4, 2-2). Le coup de sifflet final était pour les Parisiens une délivrance. La trotteuse ne s'arrête pas là puisqu'elle continue à maintenir en alerte, le PSG jusqu'au prochain rendez-vous dans une semaine. Ce sera une autre histoire qui sera racontée cette fois-ci chez eux, et la tonalité ne sera pas la même.