Les travailleurs et fonctionnaires du secteur de la solidarité nationale, affilié au Snapap, ont lancé un préavis de grève de trois jours, à partir du 21 avril jusqu'au 23 du même mois, afin de revendiquer les conditions socioprofessionnelles, jugées précaires. Un mouvement de grève qui sera suivi d'un sit-in au niveau du ministère de la Solidarité nationale samedi le 20 avril, a indiqué, hier, M. Hamrani, secrétaire national chargé de l'information au niveau du Syndicat autonome des personnes de l'administration (Snapap). Les fonctionnaires revendiquent, la révision du statut particulier des travailleurs, l'intégration des contractuels dans des postes permanents, la régularisation et l'amélioration des conditions de travail. Les employés réclament aussi entre autres, la révision de certaines dispositions du statut particulier des corps techniques et du régime indemnitaire, l'examen de la question relative à la régularisation des fonctionnaires totalisant plus de 10 ans d'expérience professionnelle dans leurs grades d'origine. M Hamrani a souligné que «le Snapap soutient tout mouvement qui mène aux bonnes conditions, et défend les droits des simples employés». Indiquant qu'une grève générale de trois jours sera entamée dans les jours à venir, et qui touchera tous les secteurs de la fonction publique. Sachant que les travailleurs de la solidarité nationale ne sont pas les seuls qui ont crié non à la hogra, à la cherté de la vie, le même cas est observé pour les travailleurs des corps communs du secteur de l'enseignement supérieur, affilié au Snapap qui ont tenu samedi un sit-in auprès de leur ministère. Ils ont interpellé leur ministre afin qu'il prenne en considération leurs doléances, estimant par ailleurs que l'appel à la grève nationale du 21 au 25 avril doit être maintenu. Le Conseil national des lycées (CLA) organise une journée de protestation ce mardi Depuis sa promulgation et sa mise en application, «le nouveau statut des travailleurs de l'éducation ne cesse de provoquer des mécontentements au sein de la communauté éducative», lit-on dans le communiqué du CLA, parvenu à notre rédaction. Les corps communs, les adjoints d'éducation, les laborantins, les intendants, les enseignants de tous les paliers et les directeurs d'établissement ont exprimé leur refus du «statut de la honte qui dévalorise et entrave leur carrière professionnelle», lit-on. «L'entêtement des pouvoirs publics en général et du ministre de l'Education en particulier de ne pas répondre aux revendications des travailleurs du secteur et leur volonté d'accentuer les divisions entre les travailleurs en voulant les pousser à l'usure, met en danger l'avenir de l'école publique ainsi que l'année scolaire en cours», ajoute-t-il. Selon le communiqué, les travailleurs du secteur de l'éducation nationale organisent une journée de protestation ce mardi. Le CLA dénonce la légèreté avec laquelle sont traités les problèmes spécifiques revendiqués par les travailleurs de l'éducation du Sud ainsi que le simulacre du débat autour de la réforme de la Réforme. Le CLA déclare qu'aucune réforme ne peut aboutir sans la prise en charge des revendications réelles des travailleurs de l'éducation. Les travailleurs appellent à une journée de protestation le mercredi 17 avril pour exiger la réouverture des négociations autour du statut particulier afin qu'il prenne en charge les promotions automatiques tous les cinq ans avec réduction du volume horaire et la réduction de la durée d'avancement.