«Depuis la nomination du professeur Ziari à la tête du ministère de la Santé, de la Population et de Reforme hospitalière (MSPRH), l'ensemble des syndicats activant dans le secteur ont été conviés à des réunions de travail et d'information.» «Ces réunions ont permis de cerner les revendications qu'elles soient spécifiques ou communes à tous les personnels de santé et d'apprécier leur recevabilité et légitimité», telle est l'information donnée par le MSPRH à l'opinion publique et notamment aux praticiens généralistes de santé publique, suite aux déclarations émises lors de la conférence de presse qu'a animée le président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), le 14 avril 2013. Cette conférence de presse a été organisée pour faire part les revendications de la corporation et les raisons de la grève cyclique de trois jours à compter du 22 avril 2013 annoncée dans le préavis de grève transmis le même jour. Selon un communiqué adressé hier à notre rédaction, depuis la fin de l'année 2012, pas moins d'une quarantaine de réunions ont été tenues ; elles ont mobilisé les cadres de l'administration centrale pour débattre avec différents syndicats de leurs plateformes et propositions respectives. Suite à cette série de rencontres, les propositions recevables et légitimes ont été introduites au niveau des instances concernées après des procédures obéissant à des délais incompressibles. S'agissant de certains points soulevés par le SNPSP, il y a eu de préciser ce qui suit : en ce qui concerne la revalorisation des indemnités transversales (garde et risque de contagion), les propositions introduites par le MSPRH ont débouché sur une augmentation substantiels de 200% de l'enveloppe financière actuelle consacrée à ces deux indemnités et ce, après l'arbitrage du Premier ministre. Un effet rétroactif de l'indemnité de risque de contagion a été accordé à compter du 1er janvier 2012. Les projets de textes y afférents sont finalisés et soumis à la procédure de signature. Ces informations avaient été communiquées au SNPSP lors de la dernière rencontre. Pour ce qui concerne l'amendement du statut particulier : au regard du respect de la cohérence globale des statuts particuliers des personnels de la fonction publique, le traitement de cette revendication ne révèle pas de la seule compétence du MSPRH, néanmoins, celui-ci a entamé les démarches pour réunir les conditions pour l'aboutissement de tout ou partie de ce dossier, ainsi que l'entrave à l'exercice syndical. Les dossiers soumis à l'administration centrale sont examinés au cas par cas et des mesures adéquates sont prises lorsque les cas d'entrave sont avérés. Le communiqué a indiqué que les autres points soulevés par le SNPSP sont soit déjà pris en charge au niveau du gouvernement, à l'instar du dossier global spécifique du Sud, soit ils ne relèvent pas des prérogatives du MSPRH. Le communiqué a souligné, par ailleurs, qu'il est porté à la connaissance de l'ensemble des personnels de santé que tous les arrêtés interministériels relatifs aux postes supérieurs ont été finalisés et sont en instance de publication. Tout en réitérant sa disponibilité à un dialogue serein et responsable, le MSPRH rappelle que la préservation des acquis et des intérêts des personnels du secteur ne peuvent se faire que dans le cadre de la consolidation du secteur et de l'amélioration du service public en général et de la prise en charge des statuts particulier. A cet effet, le MSPRH appelle le partenaire social à faire preuve de modération et de sens de responsabilité qu'exige cette noble profession.