Suite au préavis de grève de trois jours déposé par le Syndicat des praticiens de la santé publique (SNPSP) à partir du 22 avril, le ministère de la Santé, a réagi à travers un communiqué dans lequel il appelle « au dialogue et à la sagesse ». Le ministère estime que, depuis l'année 2012, pas moins d'une quarantaine de réunions ont été tenues et mobilisé les cadres de l'administration centrale pour débattre avec les différents syndicats de leurs plateformes et propositions respectives. La tutelle souligne que suite à ces rencontres, les propositions recevables et légitimes ont été introduites au niveau des instances concernées. S'agissant de certains points soulevés par le SNPSP, le ministère de la Santé à tenu à signaler que la revalorisation des indemnités transversales (garde et risque de contagion) ont débouché sur une augmentation substantielle de 200 % de l'enveloppe financière actuelle consacrée à ces deux indemnités. Un effet rétroactif de l'indemnité de risque de contagion a été accordé à compter du 1er janvier 2012. Le communiqué du ministère note que ces informations ont été communiquées au SNPSP lors de la dernière réunion. Pour ce qui est du statut particulier, le département de M. Ziari signale que le traitement de cette revendication ne relève pas de sa seule compétence. Néanmoins, celui-ci a entamé les demandes pour fournir les conditions pour l'aboutissement de tout ou une partie de ce dossier. Par ailleurs, le ministère porte à la connaissance de l'ensemble des personnels de la santé, que tous les arrêtés interministériels relatifs aux postes supérieurs ont été finalisés et sont en instance de publication. Pour sa part, Lyès Merabet, premier responsable du SNPSP, s'interroge sur le refus de la signature du PV de réunion, par les représentants du ministère, concernant la prime de garde et risque de contagion. Le syndicaliste s'est, par ailleurs, interrogé sur le gel des réunions avec le ministère depuis le 3 mars dernier. Tout en estimant que les praticiens de la santé publique méritent un statut particulier, M. Merabet a affirmé que la contestation se poursuivra jusqu'à satisfaction de la plateforme de revendications.