Parler de la jeunesse et des sports dans la région du Sersou est une vraie masrahia en quatre actes, et les années se suivent et se ressemblent, le gain facile, les projets en souffrance et des séminaires tenus dans des F2 dont le plus grave, un constat cinglant de cette chaîne interminable de marmots devant la crèche pour payer les droits du mois à raison de 500 DA chacun pour ne pas citer une panoplie d'anomalies constatée par le représentant gouvernemental Belgacem Mellah. Le secteur de la jeunesse et des sports à Tiaret a enregistré une collection de scandales lors de la visite d'inspection et la rencontre avec les jeunes inscrits au calepin du secrétaire d'Etat auprès du ministère de la Jeunesse et des Sports. Des infrastructures cadenassées, des cadres sans expérience, des milliards de cts gaspillés par un responsable sans niveau à la tête de l'ODEJ depuis huit années et s'ajoutent, les biens de l'Etat loués à des tiers personnes par le même fameux directeur. Ce constat cinglant a poussé le wali Hadj Bousmaha à donner des instructions fermes pour l'évacuation des lieux occupés par les personnes étrangères avant d'accuser le directeur de l'ODEJ de voleur devant les présents, et le représentant du gouvernement a ordonné l'ouverture d'une enquête pour faire la lumière sur la gestion catastrophique et les conventions dont les textes sont bafoués, et la résiliation des fameux documents. A Tiaret, tout se transforme et chacun trouve son compte pour s'enrichir au sein d'un secteur à l'agonie dont les infrastructures culturelles et sportives se sont transformées à des fins personnelles dont le plus grave, les équipements destinés aux Maisons de jeunes et aux centre sportifs de proximité ont été détournés vers d'autres cieux. L'affaire a éclaté au CSP, baptisé au nom du wali Iziad Achène lors de la rencontre du secrétaire d'Etat du ministre Mellah Belgacem avec les adhérents des différentes activités. Ces derniers l'ont interpellé suite au tarif au pif exigé par les cadres du secteur dont les salles équipées d'équipements de musculations, informatiques et autres gérées par des personnes étrangères. Le comble, selon les informations recueillies sur les lieux, le premier responsable de l'ODEJ a bafoué les lois de la République dont les directives du ministre devant les Parlementaires n'ont pas trouvé les chemins vers son secteur à Tiaret. A travers les infrastructures, modifiées à des fonds de commerce par les cadres, on avance les frais d'adhésion des différentes activités aérobic, musculation, judo et karaté sont versés dans les poches des rabatteurs qui roulent pour le compte du directeur de l'ODEJ. Selon les mêmes sources, ajoutent les conventions signées entre (le premier responsable de l'office et les entraîneurs) sans l'avis du wali et le DJS qui datent depuis plus de huit années dont chacun trouve son compte, le plus grave les directives présidentielles et ministérielles ne sont pas prises en considération. Les piscines semi-olympiques et Maisons de jeunes ont connu le même sort, elles sont gérées par une poignée de courtiers dont le tarif est fixé à 100 DA, l'internet à 60 DA, les stands d'expositions à raison de 50 DA le m2, et la clé de l'auberge est remise aux communautés pour des rencontres et aux clubs de football, a indiqué une syndicaliste. L'un des plus importants des secteurs est actuellement sans responsable, selon les observateurs et les intérimaires continuent à gaspiller et à rafistoler pour mener la barque à la dérive, rien ne va plus dans cet organisme où tout va à la traîne et galope comme une tortue, un secteur où tout doit se télescoper. Un secteur géré par une armada de cadres sans expérience et les recrutements se font aveuglement comme les achats effectués ne répondent pas aux normes. On s'interroge où est passé le bloc de l'impression. La nouvelle équipe chargée de la gestion des infrastructures est à la croisée des chemins et chacun décide à sa manière, et parmi la composante des conseillers et animateurs de la culture dont des faux communiqués sont transmis au wali. Le secteur de Mohamed Tahmi est devenu par la force, la tribu des héritiers dont chacun des partants réserve son poste à ses proche ici, là et ailleurs comme dit le dicton, charité bien ordonnée commencée par soi-même. Le secteur a bénéficié de plusieurs projets dans le cadre des différents programmes avec un pactole de centaines de milliards mais en vain tout le bloc est en souffrance. A Tiaret, tous les regards sont fixés vers le gouffre, depuis trente années (1985) sur une poche foncière de plus de 1500 m2 avec une consommation abusive et des milliards comptés au bout du doigt mais en vain après 11 000, jours le projet est inscrit au registre des «mort-nés». Ce constat cinglant a mené le wali Bousmaha à sanctionner les entrepreneurs et les chargés de suivi, comme prévu elle sera inaugurée le mois de juillet prochain. Pour revenir à l'historique, ce squelette sans os est inscrit à l'indicatif du PCD en 1985, transféré après une décennie à la DJS pour dégager une enveloppe du chapitre PSD et encore une autre cagnotte dégagée par un intérimaire et la liste est longue, et aujourd'hui l'infrastructure n'est plus que l'ombre d'elle-même. Drôles de responsables qui s'intéressent uniquement aux recettes récoltées à travers les infrastructures relevant du département de Mohamed Tahmi. Le stade Aït-Abderrahim, un monument implanté sur les hauteurs de la ville et en plein poumon de l'ancien Tihert, figure la date depuis la création du club de la jeunesse sportive musulmane de Tihert (1944), a enfin accueilli les athlètes de la région grâce une main d'œuvre locale. Pour une simple rénovation, tout est tombé dans l'eau paralysant pas moins de douze clubs locaux qui ont préféré rejoindre d'autres cieux pour les entraînements et les rencontres officielles. Pour revenir une énième fois au club phare «JSMT» il a quitté le monde footballistique à cause des assemblées houleuses tenues et décidées par les responsables de la DJS pour les désignations des matelots pour mener la barque à son bon port, mais c'est le contraire qui se produisit, nous dit-on. Notre enquête nous a conduit à travers plusieurs infrastructures, la salle omnisports baptisée au nom du valeureux Belarbi, elle est transformée en un vrai magasin de stockage, ce que témoigne ce ring de pro acheté à un prix équivalent d'un bloc administratif exposé à la poussière et à la rouille, et autres équipements. A Tiaret, le secteur «Jeunesse et sport» est comme un portable avec une batterie usée, l'achat des équipements sans consultations, les journées de sensibilisations ne figurent pas au calepin des cadres de l'ODEJ, ce que confirment la chaîne des éducateurs et psychologues en promenade libre, la marginalisation des champions, aucune prise en charge pour les clubs, les subventions sont versées dans le compte des cadres du même secteur et la liste est longue, et autres anomalies, n'en parlons pas en attendant l'enquête pour tisser la toile. La subvention est une histoire et la politique des deux poids deux mesures où tous les chemins mènent à «la grotte d'Ali Baba et les quarante voleurs» dans un secteur où toutes les combines sont bonnes et chacun trouve son compte, et la liste est longue. On s'interroge d'où vient l'argent de la jeunesse et des sports et où va ? Des subventions pour des associations fantômes gérées par des gens du même secteur, faut-il aussi signaler que la majorité des infrastructures réalisées sont transformées en des lieux commerciaux par les mêmes cadres, et les Maisons de jeunes transformées en activité rentable au nombre de trois datent depuis l'Indépendance et sont gérées par des gens sans niveau, expérimentés dans le domaine commercial. Imaginez-vous pour un scolarisé ou un chômeur qui n'arrive pas à payer un crayon ou une cigarette sera déplumé à 100 DA pour une heure de fraîcheur dans une eau sans entretien, 40 DA pour l'internet avec des horaires de travail de 9h à 11h30 le matin et de 13h à 15 h30 le soir. Pour l'aérobic, tenez-vous bien il est taxé à 700 dinars la séance par l'homme portant la combinaison bleue. La chaise réservée pour un marmot est cédée à 500 DA mensuellement, les autres activités sportives sont enterrées depuis le passage de plusieurs responsables intérimaires soldés par le gaspillage des milliards de centimes. Un secteur où tout doit se télescoper pour sauver ce qui reste dans une région connue par ses figures emblématiques «la muraille des fennecs Tahar Benferhat, feu Krimo, Kharroubi dit Japan et autres qui ne resteront jamais dans l'anonymat sans oublier le célèbre Papa-Jean, une stature qui a consacré sa vie au service des Bleus. Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Jeunesse et des Sports, le chargé M. Belgacem Mellah a plaidé au cours de sa visite marathonienne à Tiaret, pour la promotion des jeunes talents et des échanges avec les différentes régions de l'Algérie et les pays maghrébins et africains et sur la nécessité d'ouvrir des espaces de dialogue et de consultation aussi avec les jeunes. Le représentant du gouvernement a souligné lors d'une rencontre avec le mouvement associatif local que la gestion des terrains sera confiée aux associations et l'ouverture des infrastructures jusqu'à une heure tardive au profit des jeunes et l'accès gratuit, comme l'a annoncé le MJS devant les Parlementaires. Selon l'orateur, 60 000 sur les 80 000 associations agréées sont concernées par le couffin du ramadhan, il les accuse de fantômes jusqu'à présent, six commissions similaires ont été installées pour prendre en charge les préoccupations des jeunes. Le représentant du gouvernement a insisté sur le soutien aux associations actives qui jouent un rôle important dans la société et le développement local dont les statistiques avancent 70% de la population sont des jeunes. Il souligne que 181 organisations agrées à l'échelle mondiale, tout en notant que l'Algérie détient la tête du peloton sur le continent africain en terme d'infrastructures de jeunes et des sports. Lors de sa visite, la délégation ministérielle a inspecté une panoplie d'infrastructures (Maisons de jeunes, centres sportifs de proximité, piscines olympiques) où il a été donné le coup d'envoi d'un concours de wilaya des jeux d'échecs, des jeux électroniques et la diffusion de la Radio amateur. Avant de quitter Tiaret vers la capitale, le représentant du gouvernement a marqué sa halte au stade Aït-Abderrahim dont les travaux d'aménagement et la pelouse synthétique de 4e génération ont été achevés le mois de novembre dernier par une entreprise locale gérée par le jeune Khaled, une réalisation qui reste un exemple à suivre.