Organisé par le magazine automobile «Dzautos», le rallye des médias reprendra la route ce 24 mai à partir de Sidi Fredj. Pour cette 4e édition, l'organisateur Nabil Meghiref a innové en apportant une modification au parcours, à savoir passer par le Sud algérien pour profiter de la beauté du paysage et faire ainsi la promotion de cette partie du pays. Il s'agira donc de rejoindre la ville aux milles coupoles, El Oued pour ensuite découvrir la ville du sud tunisien Tozeur, pour enfin atterrir à Djerba la douce. Pour cela, différents concessionnaires automobiles se sont mis de la partie en mettant des véhicules neufs à la disposition des organisateurs. D'autres sponsors sont attendus pour la réussite de cet évènement, devenu incontournable au fil des ans. En effet, les journalistes qui ont pris goût aux sports mécaniques attendent ce rallye avec impatience. Meghiref a su et pu «contaminer» les journalistes qui ne peuvent plus se passer de ce rallye de régularité. Justement à ce sujet, pour beaucoup, un rallye est synonyme de vitesse or pour celui dit de régularité, c'est tout autre. Il implique au pilote et au co-pilote de parcourir un trajet bien défini en un temps bien défini et à une vitesse maximale, elle aussi bien définie. C'est dire que ce rallye n'est pas une mince affaire et il faut beaucoup de calculs pour s'imposer. D'ailleurs, les paramètres sont fournis par une voiture témoin qui aura préalablement effectué le trajet de la course. La vitesse moyenne est généralement 70 km/h. L'objectif est de se rapprocher le plus possible du temps réalisé par la voiture témoin. Il faut savoir que toute déviation du trajet sera pénalisée, tout comme le véhicule qui sera pris entrain de rouler à une vitesse supérieure à la moyenne indiquée par l'organisateur, il sera pénalisé. Pour les différents équipages qui ont eu à prendre part aux précédentes éditions, ils sont toujours à la recherche des contrôles secrets. Ces derniers sont placés tout au long du parcours afin de vérifier la vitesse de roulage des participants. Le véhicule qui totalise le moins de pénalités est logiquement gagnant. Il faut préciser que ce rallye se déroule sur la voie publique, qui reste normalement ouverte à la circulation des usagers de la route. C'est dire qu'un équipage peut être confronté aux problèmes d'embouteillages, crevaison ou tout autre situation qui l'empêchait de maintenir la vitesse moyenne de roulage. Le co-pilote, qui a un rôle très important, doit alors compter le temps perdu et par la suite indiquer au pilote la vitesse à laquelle il doit rouler et pendant combien de temps afin de retrouver la moyenne de roulage réalisée par la voiture témoin. En conclusion, il n'est pas facile de gagner un rallye de régularité...