L'un des pivots privilégiés de la politique sectorielle du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques est sans contexte l'adéquation des dispositifs de la recherche scientifique et sa proximité avec le secteur de la pêche. Afin de mieux illustrer cette étendue tangible à cette conception, une journée d'étude sur les thématiques de la recherche, jugées avantager le secteur de la pêche et de l'aquaculture a été agencée lundi passé par le Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l'aquaculture (CNRDPA) de Bou-Ismaïl à l'école nationale supérieure maritime de la même ville. Lors de son intervention, durant les travaux, Sid-Ahmed Ferroukhi, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques a mis en évidence sur l'opportunité de l'implication des capacités universitaires dans la statique de la croissance de la pêche, non seulement en tant que secteur socioéconomique essentiel, mais aussi en prenant en considération la protection des ressources halieutiques et de l'environnement, dans le cadre d'une démarche appropriée et participative. «Les spécialistes du secteur de la pêche doivent bénéficier des compétences universitaires, à travers les solutions et les réponses à certaines équivoques et questions, pour inciter une force plus remarquée au secteur, car l'objectif est d'arriver à une adaptation et une stabilité constante entre la satisfaction des besoins des consommateurs, l'outil de production et la protection des ressources halieutiques ainsi que l'environnement maritime», synthétise le ministre devant les participants à la journée d'étude. Et d'ajouter qu'il est temps, en ce qui concerne les chercheurs et techniciens universitaires, de passer de la sphère virtuelle au réel. Revenant en détail sur les quatre thèmes retenus dans l'ordre du jour de la rencontre, à savoir les plans d'aménagement et de gestion des pêcheries, l'aquaculture, la socio- économie des pêches et de l'aquaculture en Algérie et enfin l'environnement et qualité des milieux aquatiques, le membre du gouvernement a fait savoir que ces derniers sont des axes primordiaux dans la stratégie du développement du secteur de la pêche. Présent également lors de la rencontre, le Pr Aoureg Abdelhafidh, directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, a confié à l'assistance que c'est la première fois qu'un secteur socioéconomique prend l'initiative de faire jonction avec la sphère des scientifiques et chercheurs en vue de transformer les résultats des travaux de recherche en une valeur ajoutée pour le secteur économique réel. «La troisième loi de la recherche scientifique et du développement technologique pour ces cinq années a pour objectif de valoriser les résultats de la recherche en les traduisant par des projets générateurs de valeur ajoutée pour l'économie nationale. L'opiniâtreté du ministère de la Pêche est un modèle de collaboration entre ces deux sphères qui doivent travailler en synergie», souligne-t-il. Prenant pareillement la parole, le directeur du CNRDPA a distingué que la journée d'études n'est qu'une entame d'une évolution, dont l'objectif est de clarifier davantage les horizons du secteur et d'enrichir sa stratégie de développement. Pour parvenir à la jonction entre le secteur de la pêche et la communauté scientifique spécialisée dans le secteur, le ministère a convié à cet événement, tous les acteurs intervenant dans ce domaine, entre autres, des universitaires issus de différents établissements du pays, des professionnels de la pêche et de l'aquaculture, des associations scientifiques ainsi que des délégués de l'administration nationale et locale. Il a été prévu pendant cette journée, la mise sur pied de quatre ateliers dans lesquels seront discutés distinctement les quatre thèmes retenus dans l'ordre du jour.