En réaction à la diffusion de fausses informations concernant la santé du président de la République, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a indiqué que la maladie de Abdelaziz Bouteflika ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir. «Nous sommes persuadés qu'à travers la diffusion de fausses informations sur la santé de Abdelaziz Bouteflika, c'est l'institution républicaine garante de la stabilité et de la sécurité nationale, en fait, l'Algérie qui est visée dans ses fondements républicains, son développement et sa sécurité», a-t-il ajouté. «Je voudrais rassurer nos concitoyens sur l'état de santé de Monsieur le président de la République», a déclaré le Premier ministre. «Après avoir subi des examens médicaux à l'hôpital Val de Grâce à Paris, le président de la République, dont le pronostic vital n'a jamais été engagé et qui voit son état de santé s'améliorer de jour en jour, est tenu, sur recommandation de ses médecins, d'observer un strict repos en vue d'un total rétablissement», a-t-il précisé. Le Premier ministre a indiqué que le président de la République, en convalescence en France, «suit journellement les activités du gouvernement, en attendant son retour pour poursuivre sa mission au service de l'Algérie et de la nation». «La maladie du président Bouteflika ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir», a conclu le Premier ministre. La diffusion par certains médias étrangers de fausses informations, reprises par certains journaux nationaux n'a pas laissé indifférents les hauts responsables de l'Etat et les dirigeants de la majorité des mouvements politiques. Ces derniers dénoncent l'acharnement de certaines parties de l'intérieur et de l'extérieur du pays, qui n'ont pas manqué de saisir la maladie du président de la République pour tenter de nuire à l'intégrité et la sérénité du pays. «Certaines personnes veulent exploiter le dossier de la maladie du Président comme fonds de commerce», a dénoncé le président de Taj, indiquant que ces gens veulent créer un «climat de tension au sein de la société et de semer la confusion». Un comportement que lui juge «inadmissible» à partir du moment que, souligne-t-il, le président de la République est avant tout «un être humain qui peut donc tomber malade comme le commun des humains et pour qui nous devons, en tant que nation musulmane, plutôt souhaiter un prompt rétablissement». M. Ghoul n'a pas manqué de rappeler à ces «gens» que le président de la République n'a pas été choisi par personne, c'est le peuple qui l'a élu, a-t-il conclu. La majorité des citoyens avec qui nous nous sommes entretenus à ce sujet n'ont pas également apprécié les déclarations d'une poignée d'individus qui, mise sous quarantaine par la société, voulaient par la maladie du Président attirer sur eux «les feux de la rampe».