La formation de la JS Kabylie qui s'est adjugée les services d'une troisième recrue, à savoir le milieu de terrain du MC Oran, Sid Ahmed Aouedj, est sur le point de perdre Aït Djoudi, qui a peu de chances de driver la formation kabyle, suite au refus des dirigeants du MAS de Fès de résilier son contrat. Les Canaris de la JSK et après des semaines de doute avec une opération recrutement qui tourne au ralenti, vient de frapper un bon coup en s'adjugeant les services du jeune désormais milieu de terrain du Mouloudia d'Oran, en l'occurrence Sid Ahmed Aouedj, qui s'est officiellement engagé avec la JSK, mercredi soir, en paraphant un contrat de deux saisons. Un engagement qui a été d'ailleurs, ficelé depuis près de deux semaines après l'accord, conclu entre le joueur et le boss de la JSK, Mohand Chérif Hannachi, et qui n'a pas pu se concrétiser que dans la soirée de mercredi, juste après que la commission de règlement des litiges (CRL) de la FAF ait donné gain de cause à Aouedj avec la résiliation de son contrat avec la formation du MCO pour salaires impayés, devenant ainsi la troisième recrue de la JSK, après l'engagement de Madi (NAHD) et Chibane (JSMC). Toujours sur le plan recrutement, le boss des Canaris et en marge de la cérémonie de signature du contrat d'Aouedj, a annoncé que deux nouveaux joueurs devraient s'engager avec la JSK dans les prochaines heures, sans pour autant annoncer les noms. Mais selon certaines indiscrétions, il s'agirait du jeune milieu de terrain de la JSMB, Toufik Zerrara et du portier de l'USMH, Limane. Outre ces deux éléments, les responsables de la JSK sont toujours sur la piste de deux jeunes attaquants maliens, qui devraient rallier incessamment Tizi-Ouzou en perspective d'un engagement. Sur un autre registre, c'est Hannachi qui peut se targuer d'avoir réussi à s'adjuger les services d'Aouedj, il se voit en parallèle contraint de se trouver un nouvel entraîneur pour driver son team la saison prochaine. En effet, alors que c'était convenu qu'Aït Djoudi reprenne du service à la tête de la barre technique de la JSK, ce dernier risque de faire l'impasse sur son come-back, en raison de l'intransigeance des responsables du MAS de Fès, qui ne veulent pas résilier le contrat du technicien algérien. Une situation des plus embarrassantes aussi bien pour Aït Djoudi que pour la direction des Canaris, qui ne peuvent attendre éternellement Aït Djoudi, même si ce dernier est décidé à quitter la formation marocaine pour driver la JSK. En attendant que cette histoire soit réglée, les responsables de la JSK, qui ont décidé de patienter encore quelques jours avant de trancher définitivement la question de la succession de Nasser Sandjak à la tête de la barre technique, semblent avoir pris les devants en prenant attache avec le Français Alain Michel pour pallier à toutes les éventualités.